2eme mission : Objectif Suhaj ! Au début, la neige...

Grâce au sens de l'information tellement décrié chez les filles, les nouveaux compagnons Kafei et Kaléidoscope se retrouvent en montagne. Pour la simple raison qu'il n'existe que deux passages ouvrants vers Suhaj : celui au sud par le pont, et par les montagnes ! Eh oui, il fallait y penser dès le départ !
Une journée de route a suffit à les rallier, la neige tombant tout le temps, le chemin devient moins facile. Mais c'est dans l'adversité que l'on reconnait ses amis ! C'est ce que se dit en ce moment Kafei...

Kafei : *Sauf qu'on est compagnons de voyage et pas vraiment amis...*

Les déclarations de Kaléidoscope l'avaient troublé. Un livre racontant toute l'histoire de Pacifis ? Que peut-elle y chercher ? Pour quoi faire ? Et aussi, est-ce que le futur est donc écrit d'avance... ? Cette idée rendait Kafei triste, savoir qu'il n'y avait qu'une seule voie dans la vie.

Kafei : Dites Kaléidoscope... vous comptez faire quoi avec ce fameux livre s'il existe ?

Kaléidoscope avait toujours habité le pays de Cadurci. Ses grands arbres pour vous protéger d'un doux soleil, ou d'une fine pluie. Une douce brise agittant vos cheveux... Mais pas des pics glacés qu'il fallait éviter en marchant, pas de tempête de neige, pas de grêle, et surtout, pas de vent gelé qui vous abîmait les cheveux ! Et en ce moment, le jeune fille avait un bonnet de neige sur le sommet du crâne et elle tremblait, emmitoufflée dans une couverture, prévue pour dormir...

Kaléidoscope : C'est un secret. Je ne peux pas en parler.

Elle avait répondu d'un ton sec, coupant, presque vexant. Elle se réchauffait comme elle pouvait, en passant ses mains sur ses bras, et sentit le bandage qu'avait fait Kafei, à son poignet.

Kaléidoscope : En fait...

Car oui, après tout, un Ange, c'est digne de confiance, non ?

Kaléidoscope : Ma mère m'a demandé de le trouver, pour peut-être voir comment ça allait se passer. La misère, et tout ce qui grandit. Pour peut-être changer le cours des choses ?

Et toujours cette question en suspend : le pouvait-on ?

Kafei : Combattre la misère contre les prédilections hein...

L'Ange se mettait à réfléchir avec cette nouvelle réponse. Déjà, elle semblait être de son côté, point non négligeable. Où le trouver, elle semblait savoir. Ce qui va se passer après... cela dépend des révélations que le livre a à offrir, et pour être honnête, il préférerait ne rien savoir. Ou presque, après tout les Anges étaient tout aussi curieux que les humains...

Kafei : On sera peut être juste deux pour changer le destin. Ca sera dur...

Kafei avait un peu l'habitude de la fraîcheur au Pays des Anges situé dans les hauteurs. Et il était habillé "en tenue de vol" avec son bonnet, son écharpe, et avait sorti des mitaines assorties. Mais il fallait avouer que le froid terrestre ne lui plaisait guère.

Kafei : Là haut on n'avait pas les sensations physiques et les sentiments aussi forts... j'avais des frissons avec la vampire, j'en ai maintenant. J'en ai presque jamais eu de ma vie...

Kaléidoscope retourna la phrase plusieurs fois. Non, elle avait bien compris.

Kaléidoscope : Là-haut, on ne ressent pas les choses de la même façon ? Tu veux dire qu'ici, tes sentiments sont plus forts ? C'est ça ? Et, ça te gêne ce changement ?

D'un seul coup, pleins de questions lui venaient à l'esprit ! Comment était le Royaume des Anges, quelle était son impression sur Pacifis pour le moment, quels types d'Anges existaient... Ou tout simplement, comment étaient ses parents, à lui. Il y avait-il une école aussi, pour les Anges ?

Kafei : C'est dur à décrire, jusqu'à il n'y a pas longtemps j'ai connu que le monde d'en haut. Là je peux dire que depuis que je suis descendu, oui mes sentiments sont plus forts. Avant je n'avais jamais eu autant d'adrénaline dans mon corps. J'étais bien, même si je serai sûrement descendu pour m'occuper d'humains quelques fois, je serai resté au Pays des Anges...

On pouvait entendre un certain ressentiment dans sa voix. Lui même dû l'entendre, car il essaya de se reprendre.

Kafei : C'est... une expérience intéressante. Mais pour te donner une idée, comparé aux humains, on est plus... posés ? Moins passionnés et emportés par nos émotions.

Il essayait d'être objectif, mais même les Anges les plus gentils ont des préjugés assez durs contre les humains.

Kaléidoscope : Moi, j'aime la façon dont je ressens chaque chose. J'aime me sentir en colère, quand c'est légitime. Quand ma famille a été tuée, j'étais vraiment furieuse, et triste aussi, mais ces sentiments me prouve ô combien je tenais à eux. Pour la musique aussi, quand mon coeur bat très fort quand les oiseaux chantent, ou que je joue de la contrebasse. Je suis alors très heureuse, et j'aime ressentir ça. Je trouve que nos hauts et nos bas, bien que la gamme soit assez étendue, est quelque chose de très bien. Les humains sont sensibles, mais pour moi, si on ressentait moins les choses, on apprécierait moins notre vie également. Si je n'étais pas si enjouée à l'idée de sortir mon archet, j'aimerais aussi moins Konto...

A cette pensée, Kaléidoscope se sentait très mal, triste. Elle en était certaine à présent : jamais elle ne voudrait que ça arrive ! Jamais elle ne souhaiterait être un Ange !

Kaléidoscope : Ou même, imagine, tu tombes amoureux, là-haut, ça veut dire que tu ressentiras moins ce que tu éprouve pour cette personne, c'est horrible ! Enfin...tu ne le saurais pas, comme tu as toujours vécu ainsi, c'est vrai. Mes tes parents ! Sur Pacifis, tu aurais plus senti ton attachement à eux !

Kafei : Mes... parents ?

La vérité c'est que Kafei n'a pas eu le temps de trop y penser, on l'avait beaucoup averti sur le sens de sa mission sur Terre : s'occuper des gens, acquérir le savoir terrien sans user de ses pouvoirs (car tout les pouvoirs angéliques ne peuvent guérir toutes les blessures). Quand Kaléidoscope s'est mise à parler de ses parents, Kafei se senti vraiment mal pour elle. Mais quand elle demanda à propos des siens, son cœur se serra.

Kafei : J-je n'en sais rien, je n'y avais pas pensé jusque là...

L'attaque de Feery, le froid mordant des montagnes... il a vécu quelques sensations fortes alors que sa vie a été plutôt calme jusqu'à présent. Les larmes lui montèrent aux yeux.

Kafei : Je vais mourir ici c'est évident !! J'ai perdu mes pouvoirs, je ne suis plus bon à rien !

Voyant dans quel état elle avait mit son compagnon, Kaléidoscope réagit au quart de tour. Elle sortit un mouchoir en tissu et le tendit à Kafei.

Kaléidoscope : Eh, ça va aller ? Tu sais, je ne pense pas que partir en étant défaitiste aide beaucoup. En arrivant à Suhaj, on pourra demander de l'aide à des gens ! On pourrait...faire une sorte de ligue ! Ou... Et de toute façon, tu n'es plus seul, je suis là, moi ! Je vais t'aider ! Et aucun de nous ne mourra ! Et petit à petit, tu t'y feras, à la vie ici. Et un jour, quand on aura tout réglé, tu pourras retourner dans le monde des Anges, d'accord ?

Elle lui adressa un sourire réconfortant, doux, et presque chaleureux.

Kafei prit le temps de verser encore quelques larmes en silence avant de prendre le mouchoir tendu par Kaléidoscope.

Kafei : Merci...

Il se moucha vigoureusement (je vous épargne les détails) et rangea le mouchoir dans sa poche. Il arriva finalement à se calmer, mais resta bouleversé. Son séjour promet des moments difficiles.

Kafei : Tu as eu une bonne idée... avec la ligue... Ah quel monde pas possible vous avez, je vous plains les humains... ou je vous admire. Ca ne doit pas être facile tout les jours.

Et non, la vie ici était tout sauf facile. Prenons le cas "Elena Poco". Vie tranquille dans une petite ferme, famille normale sans problèmes... Quand soudain, un jour de tempête, la jeune fille ne voit pas ses parents revenir à la maison. Ce drame s'était passé il y avait de celà deux ans. Et Elena espérait encore. Elle faisait tourner la petite ferme elle-même, en attendant le retour de ss parents. Et quelques jours plus tôt, une jeune vache était tombée malade. Elena avait du laisser sa ferme et se rendre à Suhaj pour trouver un remède qui n'existait que là-bas. Sur le chemin du retour, elle avait acheté des graines pour ses fidèles compagnons de voyage : cinq Cocotators.

Elena : Vient Pickle ! Picky chérie, vient !

L'un des minis coqs s'en allait sur le chemin, à l'aventure. Elena ramassa les quatre autres et le suivit, courant comme elle pouvait, chargée des boules de plumes.

Elena : Picky !!!

Finalement, Picky s'arrêta en cognant la jambe de Kaléidoscope, et Elena arriva peu après.

Elena : Picky...

L'Ange se retourna pour voir qu'une jeune fille arrivait en courant en appelant plusieurs fois "Picky". Picky ? Suivant le regard d'Elena, Kafei vit aux pieds de Kaléidoscope un volatile. Une espèce de poulet pour être précis. N'étant pas familier avec la faune terrestre, il préféra ne pas trop s'en approcher.

Kafei : Ah, hem... bonjour. Il est à vous ?

Kaléidoscope ne laissa pas Elena répondre, et prit le petit coq dans ses bras. Elle n'avait plus son air un peu ennuyée de tout, elle avait l'expression d'une petite fille toute excitée, qui avait trouvée quelque chose d'adorable.

Kaléidoscope : AAAaaaaaaaw ! Il est trop mignon <3

Elle fit un très joli sourire à l'animal, et le caressa. Bizarrement, il lui rendit son sourire... Une rangée de dents pointues...

Kaléidoscope : o__o'''

Un petit silence s'installa. Picky voyait son charmant sourire s'étendre, et celui de Kaléidoscope s'était figée dans une expression de peur immense. Elle lâcha la bestiole et sauta dans les bras de Kafei.

Kaléidoscope : KAFEIIIIIIIIIIIIIIIIIIII !!! ><"

La jeune musicienne serrait Kafei bien fort et tremblait un peu. Picky la fixait toujours, avec son air terrifiant, une lueur de folie dansant dans le regard du gallinacé.

Kafei découvre également la volaille avec les dents et une expression malsaine sur le visage. Mais lui n'avait pas trop peur encore des choses aussi petites. Courage ou insouciance, il serra contre lui Kaléidoscope pour la rassurer à son tour et son regard lança des éclairs à l'ennemi.

Kafei : Arrière ! Pas touche ! Ou je sévis !

Il ne put pas faire grand chose d'autre les mains "occupées". Mais pour autant ce que tu ignores peut toujours te faire mal...

Elena : Oooh, le vilain Picky ! On avait dit "gentil avec les étrangers" !

Mais sur les hanches, la petite fermière réprimandait son poulet machiavélique, qui redevint doux et gentil, sans dents pointues...

Elena : Bonjour ! Je suis désolée, Picky est le plus coquin des cinq Cocotators que j'élève !

Oui... Il y en avait cinq ! Kaléidoscope allait être heureuse...

Elena : Ca va mademoiselle ? Merci de l'avoir empêcher de s'enfuir !!!

L'Ange déposa Kaléidoscope une fois que le danger fut calmé tout en s'interposant. Non qu'elle ne fut lourde, mais il ne se voyait pas la transporter comme ça tout le long du chemin, surtout s'il n'a toujours pas récupéré ses ailes.

Kafei : T'es devenue une héroïne ici aussi. On va bien se faire voir à ce rythme !

Se tournant vers Elena cette fois-ci, il retrouva son sérieux habituel.

Kafei : Ils sont dangereux vos animaux ? Vous devriez y faire attention. On peut vous accompagner jusque chez vous pour que vous ne les perdiez plus.

Kaléidoscope se remettait de ses émotions, et examina la petite fille. Elle avait l'impression de l'avoir déjà vue quelque part. Puis, soudain, tout lui revint !
Quand elle était plus jeune, toutes les semaines, Kaléidoscope se souvient de voir arriver deux personnes. Tous les mercredis. Ils apportaient des oeufs, du lait, des fruits ou des légumes. Des produits qu'ils cultivaient eux-même, et vendaient par la suite. Un jour, le couple de fermiers avaient amené leur fille avec eux. Pendant que le père de Kaléidoscope leur passait commande pour la semaine suivante et prenait ses provisions, on lui avait demandé, à elle, d'occuper la petite fille.
Kaléidoscope savait à présent que cette Elena était la fille des fermiers. Et ces personnes, du jour au lendemain, avaient cessé de livrer leurs produits. Ils n'avaient jamais donné de raison, et le père de la musicienne avait du s'approvisonner ailleurs.

Kaléidoscope : Tu viens de Cadurci, toi aussi ?

Kaléidoscope comprit qu'Elena n'avait pas sa mémoire : elle fut surprise, mais aquiessa.

Kaléidoscope : Elle rentre à Cadurci, on en vient, on ne va pas faire demi-tour...

Kafei : Oh, vous vous connaissez alors ?

Apprendre qu'Elena vient de Cadurci le gêna, et probablement pas seulement lui. Ils ne pouvaient l'accompagner puisque dans ce cas ils devraient faire chemin inverse, et devoir refaire tout le chemin qu'ils ont fait avant ne le tente guère.

Kafei : Ah désolé, je ne pourrai pas tenir ma proposition, nous nous en allons vers Suhaj...

Elena : Oh, ce n'est rien !

Elle portait à présent un autre coq que Picky -qui lui regardait une fleur blanche, dans l'herbe- dans ses bras, un sourire calme et rassurant planant sur son visage d'enfant.

Elena : Mes Cocotators sont mes gardes du corps ! Ca ira ! Merci de m'avoir proposé votre aide ! Si un jour, vous avez besoin de moi, pour que que ce soit, j'essaierai de me rendre utile !

Elle leur offrit une pâtisserie à chacun.

Elena : On me les a donné, en remerciement, car ce sont mes poules qui produisent les oeufs du boulanger ! Bon appétit ! Vous aurez peut-être besoin de vous arrêter manger avant Suhaj, alors... Mais c'est tout ce que j'ai.

Kafei : Oh, merci beaucoup... ?

Kafei connaissait les fruits et légumes, ainsi que les différentes viandes, mais la confection de pâtisseries le dépassait. Tout au plus savait-il ce qu'était que du pain. Ce qui fait qu'il regarda la pâtisserie sous tout les angles sans trop savoir quoi en faire.

"On me les a donné, en remerciement, car ce sont mes poules qui produisent les oeufs du boulanger ! Bon appétit ! Vous aurez peut-être besoin de vous arrêter manger avant Suhaj, alors... Mais c'est tout ce que j'ai."

C'était donc aussi à manger. Soudain il s'inquiéta.

Kafei : Oh, mais vous n'en avez pas besoin vous ? Après tout la route est encore longue...

Elena souleva le rabat de sa poche ventrale et présenta aux deux voyageurs la dizaine de gâteaux qu'elle avait.

Elena : J'en aurai assez ! Merci de vous inquiéter !

Elle referma la poche et siffla. Les autres coqs se rassemblèrent, en rang.

Elena : On va y aller, restez deux par deux ! Bon, merci pour tout ! Je vais y aller, le temps presse ! On ne sait jamais ! Si Papa et Maman rentrent et que je ne suis pas là...

Elle partit en courant, en faisant de grand signes de la main, suivie des quatre poulets qu'elle ne portait pas, qui voletaient derrière elle, bondissant sur l'herbe toutes les minutes pour reprendre de l'élan.

Kafei : Au revoir et merci !

Il fit également signe d'au revoir à Elena en la regardant s'éloigner. Puis il se tourna vers Kaléidoscope avec un air embarrassé.

Kafei : Ouf, elle a l'air gentille mais ses animaux... désolé de ne pas avoir pu te protéger plus que ça. Heureusement qu'on voyage en équipe.

Rangeant sa pâtisserie dans son sac, Kafei se remit en marche après cette pause inattendue.

Kafei : D'où tu la connaissais, elle habitait dans les environs ?

Kaléidoscope : C'est une longue histoire. Ses parents nous livraient. Mon père achetait des produits de leur ferme. Des oeufs, du lait, du beurre, des légumes, parfois des fruits... Mais il parait qu'ils ont disparus. Apparement, elle croit encore en leur retour...

Kaléidoscope trouvait cet espoir très triste. Croire en une chose impossible. C'est vrai, qui attendrait encore ses parents après cinq ans d'absence ?

Kaléidoscope : Merci de m'avoir supporté, quand il m'a attaqué !

C'était un peu exagéré, non ? Un simple sourire...

Kaléidoscope : Mais je suis d'accord, on forme une bonne équipe ! Et la bonne équipe doit aller à Suhaj ! On y va Kafei ?

Kafei : Oui, allons-y !

Il ne put s'empêcher de réfléchir à ce qu'elle a dit. Cinq ans sans que les parents ne soient revenus ? Oui cela ne laisse aucun réel espoir quant à leur destinée... Il se remémora comment il y avait quelques minutes la peur de mourir ou perdre ses parents lui avait fait perdre contrôle pendant un moment de ses émotions.

Kafei : ... et à notre retour on lui rendra visite.

Kaléidoscope ne put que saluer la façon de penser du jeune Ange. Elle essayait souvent, depuis le début du voyage, d'imaginer qu'elle était un Ange elle aussi. Il lui avait donné un aperçu de sa façon de ressentir les choses, mais c'était si dur de se mettre à sa place ! Elle ne pouvait que faire travailler son imagination, c'était injuste ! Et lui, par contre, pouvait vraiment, à présent, se sentir comme un humain. Elle aurait aimé lui montrer les bons côtés de cette nouvelle expérience. Mais rien ne lui venait à l'esprit.

Kaléidoscope : On devrait avancer ! Il paraît que Suhaj est une jolie ville ! Mais c'est vraiment dommages qu'il y ait des troubles... On pourrait essayer de convaincre la Reine, de lui ouvrir les yeux sur son rôle à jouer ! Toi qui es un Ange, tu ailes bien aider les gens, qu'ils soient plus heureux, non ?

Elle entama sa pâtisserie, recommençant à marcher vers Suhaj. Elle n'y avait jamais été. Elle avait simplement vu des tableaux peint par des artiste, représentant La Ville d'Or.

Kafei : Aider les gens ?

Il se retourna vers Kaléidoscope. Elle ne connaissait pas trop comment marchait la société des Anges, forcément, alors il se sentait le devoir de rétablir quels sont ses objectifs sur Pacifis.

Kafei : Moi je suis là pour soigner les gens malades ou blessés. En fait ceux qui s'occupent de rendre les gens heureux, ce sont les Anges Gardiens, qui ont ce qu'on peut appeler... un grade plus élevé ? Moi je ne suis qu'Ange Soignant.

Une pensée lui traversa l'esprit. "Troubles" ? "Convaincre la Reine" ? La suite des aventures à Suhaj promettent d'être agitées.

Kafei : Heu cette Reine de Suhaj... elle est comment ?