7ème mission : Le train à destination de Méditerranis va partir... prenez garde à la fermeture des portes...

Cassiopée s'était levé très tôt. Avait enfilé une tenue simple, visé sa gavroche sur sa tête, sauté dans ses botte qui était bien trop grandes pour ses pieds fins et délicats. Avait prit une clé à molette et d'autres trucs qui s'étaient retrouvés dans la poche de sa salopette en jean, et avait courut jusqu'à la gare.

Quand Cassiopée y arriva, il y avait peu de monde. Mais deux filles, qui apparement étaient de visite, peut-être des touristes, se tournèrent vers Cassiopée. "Regarde ! Le garçon ! Il est vraiment à croquer..." dit l'une d'elle. Cassiopée se retourna pour chercher ledit garçon... Car si les filles en réalité parlait de Cassiopée, Cassiopée, elle, savait bien qu'elle était une fille ! Mais ça avait toujours été comme ça...

De son vrai nom, Orion, elle était connue par peu de gens. Mais sous Cassiopée, elle était une pilote prometteuse de la course la plus grande réunissant les plus beaux bolides de Pacifis. On lui avait demandé de l'aide pour une histoire de train, sa connaisance en mécanique étant assez élevée.

Elle releva donc sa gavroche, repoussa une mèche de cheveux qui la gênait et inspecta la gare dans l'espoir de trouver un élément pour lui indiquer où elle devait se rendre... Puis, au bout de quelques minutes passées debout, elle s'avança vers une personne qui dormait sur un banc.

Orion : Euh... Excusez-moi ?

Qui DORMAIT sur un banc on a dit !

Orion : ... EXCUSEZ-MOIIIIII ?!

Gareth : Ca vaaa, j'ai entendu la première fois, ca vaaa...

Sa voix traînante indiquait que non il n'avait pas entendu la première fois, et que oui il dormait profondément jusqu'à il y avait quelques secondes. Avec son pouce il leva un peu son chapeau de son visage pour pouvoir regarder son interlocutrice... -teur ? La voix ressemblait bien à celle d'une fille, mais son look était plutôt celui d'un garçon. Quant au sien il est assez équivoque. Gareth portait des habits de voyage, et même s'il en avait un peu l'attitude, il n'était pas un clochard. Le jeune homme était rasé de près et loin d'empester l'alcool ou autres effluves de soirées. Enfin, pas ce matin heureusement...

Gareth : Je suis désolé, mais la gare n'est toujours pas ouverte au public, c'est... un truc qu'ils font, rénovation des chemins de fer, je sais plus trop quoi...

Cassiopée se mit à rire.

Orion : Oui, ça, je le sais ! Je suis ici en mission !

Elle avait toujours cette bonne humeur à tout épreuve, quelle chance !

Orion : Désolée de vous avoir réveillé, mais j'aimerai savoir si, justement, en parlant de rénovations, vous ne sauriez pas où se trouvent les personnes qui organisent le...chantier... En fait, je suis...comment expliquer... Oh !

Elle fouilla la poche de sa salopette, sans succès, fit mine dé réfléchir...et claqua des doigts.

Orion : Je sais !

Elle retira sa gavroche et ses longs cheveux blonds retombèrent sur ses épaules. On entendit presque les coeurs des deux touristes se briser d'un seul coup. Elle passa sa main dans ses cheveux pour les arranger un peu pour ne pas la gêner dans la lecture d'un papier qu'elle venait de sortir du chapeau. Finalement, elle donna la feuille à l'inconnu du banc.

Orion : ...lisez-vous même, vous verrez !

Et se mit à essayer de rentrer sa longue chevelure de nouveau dans sa casquette.

Gareth prit la feuille de papier et commença à la lire. Il ne se contenta que de regarder les passages qui semblaient vraiment l'intéresser, à savoir qu'elle était aussi membre de l'équipe. Ce qui fait qu'une dizaine de secondes juste après avoir prit la feuille, il la tendit à nouveau à Orion.

Gareth : Oui ça me semble bon, t'es en règle ! Ca veut dire qu'on sera partenaire, camarade ! Moi c'est Gareth Jones, tu as dû entendre parler de moi, j'ai combattu une dizaine de cyclopes dans les mines de Dalarna entre autres !

Lorsqu'il leva sa tête, il remarqua que finalement il avait bien parlé à une fille. Un peu... frêle ? Il ne lui semblait pas qu'elle fasse partie des gens qui allaient défendre le train. Ce qui lui valu un haussement de sourcil.

Gareth : ... tu sais te battre un peu au moins... ?

Orion lui adressa son plus beau sourire après avoir réussi à se recoiffer convenablement.

Orion : Un peu, je crois !

Elle sortit un bâton de métal de sa poche centrale, appuya sur un bouton, et dans une série de cliquetis, celui-ci s'agrandit. Elle fit une série de figures avec la barre de métal, l'agitta vers le ciel, et l'abattit soudainement sur le sol. Elle ne du pas attendre longtemps qvant qu'un éclair tombe près de la gare.

Orion : Ou je peux aussi faire ça...

Elle frappa Gareth légèrement sur la tête.

Orion : Mais c'est tout. Heureuse de connaître un héros et de l'avoir pour collègue ! Je n'avais jamais entendue cette histoire de cyclopes... Enfin, bref ! Je m'appelle Orion ! Orion Karusel. Je suis pilote et mécanicienne. Ravie de faire votre connaissance !

Elle lui tendit la main.

Le jeune homme la serra fermement, sans pour autant faire mal. Lui aussi arborait maintenant un sourire satisfait. Il préférait toujours faire connaissance avant la mission des gens avec qui il allait travailler, plutôt que de découvrir sur le tas qui ils étaient vraiment. Souvent cela était une mauvaise surprise. D'où sa tendance à travailler en solitaire.

Gareth : Super, ça nous sera utile je sais pas faire de la magie ! On se complète donc, tu attaques à distance tandis que moi je te couvre. Ou bien le voyage se déroule parfaitement bien et on sera payé à ne rien faire. Mais ça ne se passe jamais comme ça.

Il étira ses bras et s'assit sur le banc. Il était tout à coup bien mieux réveillé qu'il y a quelques minutes et semblait prêt à partir.

Gareth : Par contre je n'ai aucune idée de notre parcours, ou même de notre première destination ! On nous a dit c'est une mesure de sécurité, on saura une fois que le train sera parti...

Orion : J'espère qu'il y aura de l'action ! Ca me changera les idées... Pour le trajet... Oui, ça paraît logique. Je me demande comment est le train. Mon bolide s'appelle Rigel, et il est super rapide ! Si c'est trop lent, je m'endors facilement !

Orion rangea son bâton et demanda timidement si elle pouvait attendre elle aussi sur le banc.

Orion : Attendre debout, ce n'est pas fatiguant, mais j'aime quand même mieux être assise...je suis venue à pieds.

Gareth : Oui oui, y a pas de soucis ! Te sens pas obligée de rester debout !

Gareth se leva et marcha un peu. Lui c'était l'inverse d'Orion : il avait besoin de marcher un peu, comme il était resté couché toute la nuit sur un banc. Pas très confortable comme lit, en même temps, ils n'avaient pas été construits pour cette fonction...

Gareth : T'en fais pas pour les trains, apparemment ils sont plus rapides que les anciens. J'ai été dans ces anciens. Et c'était franchement pas le luxe, même les premières classes ! Je préfère encore voyager à pied ou à cheval, ou encore dans des diligences ! C'est bien ça que tu conduis hein ?

Orion s'assit et croisa les jambes.

Orion : Euh...pas vraiment, moi, c'est spécial. Je suis une pilote pour la courses des Dynamics. Nous exploitons plusieurs connaissances en matière de technologie avancée pour construire de fantastiques machines ultra rapide. Si vous voulez, je vous montrerai mon bijou un jour ! Vous n'avez jamais assisté à une course des Dynamics ? Et vous, vous faites quoi à part combattre des cyclopes ? Je pose trop de questions peut-être ? Désolée, je suis très curieuse...et bavarde aussi visiblement !

Elle leva la têve quand elle entendit le tonnerre gronder. Effet à retardement de son attaque.

Lui aussi regarda en l'air pour voir d'où le tonnerre venait. Et il fit le lien avec l'attaque magique d'Orion basée sur la foudre. Il se dit qu'il n'aurait pas beaucoup de problèmes avec elle si elle sait utiliser une magie aussi puissante.. Ce qui le soulagea un peu, il avait l'habitude de toujours perdre son temps à sauver ses partenaires plutôt qu'à faire les tâches qui lui étaient demandées. En parlant de travail...

Gareth : C'est très vague, je sais pas comment décrire... "aventurier" c'est pas vraiment un travail. Je suis un peu mercenaire, on m'embauche pour protéger des gens comme ici, ou pour chercher des trésors ! Des fois je le fais par moi même. On est dans la dèche la plupart du temps, mais quand on a la paye, c'est le paradis sur Terre pendant quelques jours !

Orion l'avait écouté avec attention. Elle eu un peu de peine quand il parla d'argent. Elle n'avait pas de problème de ce côté, vivant assez bien avec sa mère. Peu de gens connaissait une fille douée en mécanique, alors elle était souvent embauchée à la place des hommes du métier. Ses patrons, oui, car tous étaient des hommes, devait apprécier son travail...ou aimaient la regarder alors qu'elle s'activait à réparer tout et n'importe quoi. Il faut dire que malgré ses habits tâchés d'huile...

Orion : Moi, j'habite un peu en dehors de la ville. Vous savez quand on part, et s'il y a d'autres personnes ? Ca serait marrant qu'on soit tout plein ! J'adore connaître du nouveau monde !

Elle tapa dans ses mains avec enthousiasme, comme une enfant.

Gareth regarda l'horloge de la gare, située au dessus d'un portrait flatteur de Vanille. Il était temps pour lui de prendre son petit déjeuner : il sortit de son sac des biscuits au beurre et en mangea un, tout en présentant le sachet à Orion.

Gareth : On en a encore pour une demie heure à attendre normalement. Mais comme je connais la compagnie de trains, ça sera encore un peu retardé ! Sinon... non je ne sais pas combien nous serons et avec qui nous allons travailler. Je crois savoir qu'au départ on ne sera que deux et qu'ils embaucheront du monde s'ils en ont besoin seulement. Ca me dérangerait pas que ça se corse en chemin personnellement !

Orion : ...oh, c'est gentil, merci.

Elle prit un biscuit et le mangea par petites bouchées. Elle attendit d'avoir terminé pour répondre.

Orion : Moi aussi ! Et sachant que je suis couverte pour les attaques rapprochées, je me sens plus en sécurité. On va faire une chouette équipe !

Elle se lècha les doigts pour qu'il ne reste plus une seule miette de gâteau.

Orion : Je peux en reprendre ? Ils sont vachement bons vos biscuits !

Gareth : Vous trouvez aussi hein ? Je ne les ai pas fait personnellement, ils sont un cadeau qu'on m'a fait !

Il en mangea de nouveau un, et attendit d'avaler avant de continuer son histoire.

Gareth : C'était pour une recette très rare, il fallait une espèce de noisettes qui ne pousse qu'à la cime des arbres au centre de la forêt de Cadurci. Rien que sur le chemin j'ai dû me battre avec des ours, des sangliers, des rongeurs de toutes tailles... mais en plus au sommet, pendant la cueillette,j'ai dû me battre contre une horde de corbeaux de teille humaine, et des harpies ! J'ai d'ailleurs chuté de plusieurs mètres, et j'ai été arrêté par de grosses branches ! Je devais refaire le chemin et recueillir les noisettes ! En tout et pour tout, comme armes, je n'avais que les branches et les noisettes à leur jeter dessus, comme je ne voulais pas les tuer !

Orion buvait les paroles de Gareth. Elle le regardait avec de grands yeux, la bouche entrouverte, admirative. Le récit terminé, elle joint ses deux mains et dit, enchantée :

Orion : Vous êtes vraiment un héros ! C'est fantastique ! J'espère pouvoir vous voir à l'oeuvre ! Je n'avais jamais entendu parler de tous ces dangers, et pourtant, j'ai été à Cadurci une fois ! J'ai eu de la chance ! Oh, vous avez d'autres histoires ?

Elle voulait en savoir plus sur les aventures du jeune homme, sur ce qu'il avait vécu, car son quotidien à elle lui semblait bien monotone à côté de tout ça.

Gareth : Des tas ! Je suis aventurier, je n'arrête pas de vivres des histoires pas croyables ! La toute dernière, j'ai été emprisonné à Suhaj chez les Démons. Dans un camp retranché avec des barricades, une tranchée autour et tout ! J'ai réussi à m'en échapper lors de la visite d'un des Généraux là bas, la porte d'entrée était ouverte alors !

Un des employés de la gare qui passait et avait entendu l'histoire pouffa de rire. C'était un spectacle quasi-quotidien pour Gareth, mais qui avait toujours don de l'exaspérer. "Aller, arrête ton char !" qu'on lui disait. Personne ne croyait à ses histoires abracadabrantesques. Il faut dire qu'elles étaient assez tirées par les cheveux...

Gareth : Quoi "pfft" ? Oui ça c'est passé comme ça ! Je lui ai même laissé une trace de mon passage ! Avec mon sabre, sur sa joue, il risque de s'en souvenir encore longtemps !

Orion n'avait pas remarqué l'attitude de l'employé de la gare. Elle y croyait dur comme fer, elle, aux histoires merveilleuses de Gareth. Elle était à présent assise en tailleur sur le banc, ses mains posées entre ses jambes et penchée en avant vers le garçon aux histoires magiques.

Orion : Vous être vraiment courageux ! Je n'avais jamais entendu parler des Généraux, juste dans les rumeurs... Ca devait être effrayant, et vous avez pourtant eu l'audace de filer sous son nez, quel cran ! Oh ! Vous devriez écrire un livre sur vos aventures ! Ca marcherait, j'en suis certaine ! Je n'avais jamais rencontré une personne avec une vie si mouvementée !

Oui, Orion était toujours de bonne humeur...mais cette joie de vivre doublée d'une grande naïveté la rendait presque un peu idiote parfois, non ? N'importe quelle personne normale aurait émit un doute sur les Grandes Aventures de Gareth l'Aventurier...

Orion : J'aimerais tant pouvoir vous raconter à mon tour des choses intéressantes, mais je n'ai rien vécu de spectaculaire pour ma part... J'ai un peu honte de mener une vie si banale comparée à la vôtre... Comment tout celà a-t-il commencé ? Vous vous êtes dis un jour que vous vouliez être un aventurier libre ? Ou y a-t-il eu un élément déclencheur ?

Le jeune homme eut un sourire fier en entendant Orion être enthousiaste à propos de ces histoires. C'est une des rares à bien vouloir le croire ! Aussi ne put-il s'empêcher de raconter l"histoire de sa naissance...

Gareth : Voyez vous, aussi loin que je me rappelle, l'aventure a tôt fait de frapper à ma porte... dès ma naissance j'y étais prédestiné ! Je suis né avec ce couteau !

Il sortit ledit couteau et le fit tourner plusieurs fois dans sa main.

Gareth : Et c'est avec ce bébé, que le bébé a coupé lui même son cordon ombilical. Ou en tout cas c'est ce que je me dis que ma naissance a dû être !

Orion : Né avec un couteau...

Orion semblait à présent inquiète. C'est un bon signe, ça ? De naître armé ?

Orion : Mince, ça serait presque effrayant... Et vous êtes né où ? Vous êtes de la région, ou seulement vos nombreux voyages qui vous ont mené jusqu'ici ?

Elle n'avait presque jamais quitté Jiangsu ! Elle était allée à Cadurci, une ou deux fois, et été invitée par une connaissance à se rendre dans la région de Suhaj. Mais elle se demandait combien de paysages un aventurier comme Gareth avait pu voir.

Gareth sembla pensif sur la question. Personne ne lui avait posé la question jusqu'ici, alors il dû remonter loin dans ses souvenirs pour trouver comment répondre.

Gareth : Je ne sais plus trop ! A l'époque mes parents voyageaient beaucoup... mes premiers souvenirs précis d'où on vivait, c'était mon adolescence à Dalarna, où j'ai apprit à user de mes armes. Par la suite, j'ai pu voyager de moi même jusqu'à Suhaj où je me suis installé pour un petit moment, à faire divers travaux de subsistance... par la suite je suis devenu nomade quand le roi fut décédé suite à un incendie dans son palais, je devais avoir vingt ans à l'époque. A défaut je dirais que Dalarna est la région où j'ai grandis alors !

Orion : Je vois...c'est une région froide, il paraît. J'aimerais bien y aller un jour pour voir...

Elle jeta un oeil à l'horloge de la gare, son sourire fut encore plus joyeux que d'habitude.

Orion : C'est bientôt l'heure ! Le train ne va plus tarder !

Elle piqua un dernier biscuit avec un petit air malicieux sur le visage, puis parut se rendre compte de son impolitesse. Elle était gourmande, qu'est-ce qu'elle y pouvait ?

Orion : ...je...désolée ! Je vous dois un paquet de gâteaux, c'est noté. Je vous promets de vous l'acheter.

Gareth : Ne te gêne pas, au contraire ! On sait jamais quand on mangera le prochain, ou même s'il y aura un prochain ! C'est pour ça qu'il faut profiter de chaque journée pleinement !

Il regarda vers les ouvriers et ingénieurs qui se dirigeaient vers les différents wagons du train qui entrait en gare. Celui-ci était long de 4 wagons d'ouvriers, et 4 autres de matériel. La locomotive utilisait tant l'énergie vapeur que celle, encore nouvelle, de l'électricité.

Gareth : C'est vrai que c'est un peu plus impressionnant quand on le voit de plus près...

Les yeux d'Orion brillaient peut-être autant qu'un feu d'artifices. Le train était vraiment magnifique à ces yeux. Une très beau véhicule associé à une utilisation ingénieuse des énergies. Une fille amoureuse aurait regardé son petit ami de la même manière...

Orion : Dire que je vais voyager à bord de cette merveille...

Elle ne pouvait plus le lâcher des yeux. Il y avait un courant qui passait entre eux !

Orion : Aïe !

Elle se leva en sursaut, laissant tomber la moitié restante de son biscuit, pour remarquer que son bâton régissait à l'électricité. Elle le prit dans sa poche et le replia, petit détail qu'elle avait oublié pour totalement neutraliser son effet "aimant".

Orion : Quelle idiote...

Elle passa sa main sur son index, qui avait prit un petit coup de jus.

Orion : J'oublie toujours de le refermer... Une fois, j'ai faillit être frappée par la foudre...

Gareth : Vous aimes toutes sortes de machines ? Fais quand même attention avec l'atct... attre... le truc qui fait qu'on attire l'électricité là !

Il n'était pas doué avec les termes scientifiques, les sciences dures ne sont pas trop son fait. Il connait mieux l'histoire, en cherchant des trésors il a pu apprendre bien des choses sur les différentes régions de Pacifis. Il grimpa dans le premier wagon, celui où ils avaient leurs places. Des murmures se firent entendre dans son dos, certains de moqueries, certains de craintes, certains d'étonnement...

Gareth : Eh oui c'est bien moi qui vous escorterai, rassurez vous je ne serais pas seul si jamais vous doutez encore de moi malgré les récits de mes exploits !

Il fit mine de ne pas entendre le "La bonne blague !" qui venait du fond du wagon.