Mission n°10 : Le rayon de Soleil de Jiangsu

Sur les conseils de la reine de Suhaj Cléo, Kaléidoscope et Kafei sont allé trouver des indices sur le mystérieux livre qu'ils cherchent à l'opposé du continent de Pacifis. Également la contrée rivale de Suhaj : Jiangsu. Sa bibliothèque reste un puit de savoirs inégalé tant par sa richesse que sa quantité.
Hélas, dans les rayons "normaux" de l'histoire, il n'y a aucune réelle information nouvelle à propos du fameux livre. Seulement de vagues allusions sur ses pouvoirs. Autant dire que son existence restait du domaine de la mythologie.
Kafei se dirigea vers un des bibliothécaires, un assez jeune.

Kafei : Excusez moi... nous avons fouillé dans tout vos livres historiques mais nous n'avons pas trouvé... l'information qu'il nous fallait. Est-ce tout ce que vous avez ?

Tycho regarda Kafei d'un air méfiant. Il n'avait pas l'air d'être une personne du coin. Avec les rumeur de guerres, de démons qui se seraient mit à envahir le monde il commençait à douter d'un peu tout le monde. Surtout que la reine Thé a été attaquée récemment. Bien qu'elle n'ai eu aucun dommage physique, elle parut depuis bien inquiète. Oh pas tout le temps, loin de là ! Mais il savait en son fond intérieur que quelque chose n'allait pas chez elle.

Tycho : Les autres ouvrages que nous avons se trouvent dans les archives. Nous même ne pouvons y accéder. Seul les hautes autorités le peuvent, et cela seulement en cas de besoin urgent. Nous sommes désolé si vous ne trouvez pas ce que vous recherchez. Puis-je savoir quelles informations souhaitez vous avoir ? Peut être pourrais-je mieux vous aiguiller.

Kaléidoscope qui avait suivit Kafei l'avait laissé parlé jusque là. Après tout, Kaléidoscope n'était pas à l'aise avec les garçons. Kafei était simplement l'exception qui confirmait la règle. Mais ses joues avait pris un teint rosé, de peur qu'on lui demande son avis. Cependant, il n’eut pas besoin de le demander. Kaléidoscope savait bien qu'elle était la plus à même de répondre à cette question, puisque ce livre était sa quête à elle. Elle pris donc son courage à demain et fit un pas en avant. Un tout petit pas en fait...

Kaléidoscope : Bon... Bonjour. Je... je viens de Cadurci, et ma Maman m'a parlé d'un... d'un vieux livre. Ça vous dit quelque chose, un ouvrage qui aurait été la propriété des déesses ? Vous auriez peut-être un livre à ce sujet ? Peut-être en théologie ? Nous sommes étrangers, nous ne connaissons pas les lieux, et il est possible que nous n'ayons pas trouvé le bon rayon...

Elle n'avait pas croisé le regard de Tycho une seule fois et paraissait assez nerveuse. Elle pensait qu'il valait mieux éviter du caractère prémonitoire de l’œuvre. Cléo Fae les avait mis en garde à propos de Jiangsu après tout... Et puis elle ne connaissait pas ce garçon. Raison suffisante pour elle.

Comme tous les jours après ses cours, Vanille Thé se rendit à la bibliothèque. Elle avait quelques petites choses à vérifier. Rien de grave. Seulement la longueur d'un fleuve qu'elle pensait être deux mètres plus long que ce que son professeur lui avait dit ce jour-là. Elle entra par la porte principale de la bibliothèque et salua les deux jeunes femmes qui s'étaient inclinées devant elle.

Vanille : Bonjour Margaret, je souhaiterai votre meilleur livre sur l'Oragant.
Margaret : ...l'O-quoi ?
Vanille : Le fleuve, pauvre inculte ! Vous osez travailler dans cette bibliothèque sans avoir une once de culture générale...? Il serait temps que je paye à mes sujets des cours de remise à niveau, dans votre travail du moins...
Margaret : Je... je le trouverai dans la section nature ou...
Vanille : ...je vous aurai plus conseillé le rayon géographie... Franchement, que faites-vous ici ?
Margaret : Je ne suis que stagiaire ma Reine...
Vanille : Et avec ce genre d'efforts vous le resterez longtemps. Laissez, je vais me débrouiller seule. Clarisse, apportez-moi une échelle pour les rayonnage.

Elle se rendit seule dans le rayon géographie pour chercher l'information qu'elle souhaitait.
Pour l'instant, Margaret se morfondait, pensant qu'elle manquait réellement de connaissances. Si elle avait su que ce fleuve s'était desséché il y avait de cela des millions d'années...
Vanille trouva bien vite son livre, mais se perdit dans les rayons, intéressée de près par les pierres précieuses, les gisements, les oiseaux... et à force de se promener dans cet univers peuplé par des encyclopédies en tout genres, elle tomba sur l'Historique des Guerres de Suhaj. Elle se rappela alors inévitablement l'attaque qu'elle avait subit quelques semaine plus tôt. Presque un mois. Elle se mit alors en tête de trouver les meilleurs ouvrages traitant des guerres entreprises par Suhaj et celles concernant Jiangsu en particulier. Son nouveau but : étudier son camp ennemi dans le cas d'une possible future bataille. Elle était douée dans de nombreux domaines, mais la guerre, jamais elle n'avait du l'affronter. Elle en avait simplement entendu parler. C'est donc les bras chargé de livres qu'elle arpentait les rayons, bien décidée à apprendre tout ce qui pouvait la rendre meilleure. Enfin, à supposer qu'elle n'était pas déjà parfaite !

Tycho regarda tour à tour Kafei et Kaléidoscope et se mit à réfléchir deux minutes.

Tycho : Si en histoire vous ne trouvez rien, la théologie serait mieux adaptée oui... Un livre disposant de pouvoirs des déesses ? Ca devrait se trouver dans les livres sur les pouvoirs des déesses. Veuillez patientez, je reviens dans quelques minutes.

Il tourna les talons et se dirigea deux rayons plus loin. Par chance, la section des pouvoirs des déesses était à portée de main, pas besoin d'aller chercher une échelle. Il prit quelques livres généraux, s'ils avaient besoin d'autres ouvrages plus précis, ils préciseraient. Alors que le garçon se mit en chemin pour retourner vers ses visiteurs, il croisa la reine. Celle-ci paru chargée.

Tycho : Bonjour votre Majesté. Si vous avez besoin d'aide, je me charge de rapporter ces livres et je viens vous aider de suite.

Kaléidoscope se tourna vers Kafei, anxieuse.

Kaléidoscope : Tu ne penses pas que j'en ai dit trop ? Ou peut-être pas assez ? Tu es certain qu'ici, on trouvera ? Et si on... on ne trouvait rien ? Où irait-on ensuite ? Nous n'avons aucune piste !

Elle était en train en jouer avec sa jupe et d'en tordre le tissu dans tous les sens.

Kaléidoscope : Et si cette recherche, il la trouve bizarre et va appeler la sécurité !?

Vanille : Oh euh...

Elle chercha un instant le prénom de Tycho.

Vanille : ...vous, vous voulez m'aidez ?

Sans succès...

Vanille : Venez donc m'aider à attraper ce livre si imposant qui se trouve un tantinet trop haut pour moi. Et non, pas après votre mission actuelle ! Qui d'autre peut-être plus important que votre Reine ? Oh ! Marchi, c'est ça ? Votre nom de famille...

Elle se rappelait vaguement de lui maintenant, pour une petite anecdote assez récente à propos de recherches animales.

Tycho parut un peu anxieux, il fut confronté à un dilemme qu'il aurait aimé ne jamais avoir à faire.

Tycho : Oui mais... bon, la raison d'Etat prime sur le service client je présume.

Il posa ses livres sur une table juste à côté. En suivant le regard de sa reine, il trouva le livre en question. En effet il est assez imposant, finalement il n'aurait même pas eu besoin de voir ce que Vanille cherchait. Se mettant sur la pointe des pieds, il pu attraper l'imposant ouvrage en question. Cette fois-ci sans mal, il a pu prendre un peu de muscles aux bras grâce à des exercices quotidiens !

Vanille : Merci Marchi, maintenant, j'aimerai les emprunter. Je vous suit au guichet.

Elle tenait fermement sa pile de livres, qui dépassait sa tête et la cachait.

Vanille : Vous vous occuperez de vos clients ensuite. Ou alors, donnez-leur leurs livres en passant... Je vous suis.

Elle aurait mis ses mains sur ses hanches si elle n'était pas si chargée.

Tycho posa les livres que recherchaient Kafei et Kaléidoscope au dessus de celui voulu par sa reine. Se dirigeant vers l'entrée, il donna les livres à Kaliédoscope, comme celle-ci avait demandé.

Tycho : Voici quelques livres qui devraient vous intéresser, désolé pour l'attente. Si vous avez besoin d'autres recherches, n'hésitez pas à demander de l'aide encore une fois. Si vous voulez bien m'excuser pour le moment...

Tycho s'occupa ensuite de la commande de Vanille en déposant son livre à l'entrée pour le faire emprunter.

Vanille suivit Tycho sans porter attention aux deux étrangers. Le regard fier, elle levait la tête de façon hautaine, et marchait dans l'allée principale en faisant des pas aérien, ses cheveux blonds attachés en couettes rebondissant sur ses épaules. Plusieurs fois, des gens s'inclinèrent ou la saluèrent d'un "Votre Grâce", ou "Votre Altesse".
Arrivée au guichet, elle déposa ses livres et s'appuya dessus pour gratifier Tycho d'un sourire qui avait un petit côté malicieux du à une de ses petites canines pointues.

Vanille : J'espère que vous serez assez efficace, cher sujet, car je n'ai pas toute ma journée, en plus de les emprunter, vous imaginez bien que j’aimerai commencer à les lire avant ce soir...

Kaléidoscope commença à tourner quelques pages du livre en se penchant un peu vers Kafei pour partager sa lecture. Et soudain, elle entendit le mot "Altesse". Elle confia le livre à Kafei se se rendit au bout du rayon pour pencher sa tête vers l'allée centrale et regarder Vanille poser ses livres sur la table du guichet.

Kaléidoscope : ...Kafei ! Ca doit être elle ! Vanille Thé, la rivale de Cléo Fae ! Regarde, elle est toute petite, et elle a l'air si gentille...

Vanille venait de lancer son joli sourire à Tycho, et Kaléidoscope n'avait pas idée qu'elle puisse critiquer l'allure de Tycho dans son travail.

Kaléidoscope : Non, vraiment, Fae exagère, elle n'a pas l'air méchant. C'est l'hôpital qui se moque de la charité...

Le garçon prit les différents livres et indiqua que la reine les avait emprunté. Il était désormais habitué à ce qu'elle lance des piques. Il eut même un sourire en coin. Mais depuis le temps, il était devenu plus rapide et savait répondre aux attentes les plus exigeantes.

Tycho : A rendre pour le 24 avril Majesté, passez une bonne soirée.

S'inclinant, il jeta un coup d’œil vers les étrangers qui lui avaient demandé de rapporter des livres de théologie. Il devait se tenir prêt à toute demande de leur part.

Vanille : ...vous commencez à devenir assez doué dans votre domaine...

Et alors qu'elle ramassait ses livres, elle sentit peser le regard de l'étrangère sur elle. Elle se retourna vivement vers Kaléidoscope qui rentra dans son rayon.

Vanille ...je vous laisse mes livres, j'ai comme l'impression qu'on m'espionne, il faut que je mette les choses au clair. Voyez-vous, ces temps-ci, les étrangers me paraissent tous un peu louches, et ceux qui me fixent depuis une rangée de livres le sont plus encore à mes yeux...

Elle pressa le pas et fit irruption dans l'allée où Kafei et Kaléidoscope se trouvaient. La jeune musicienne sursauta et retira sa tête de l'étagère où elle avait poussé deux livres pour regarder "discrètement" Vanille.

Vanille : Puis-je savoir ce que font deux paysans étrangers dans ma bibliothèque ?

Les mains sur les hanches, elle dévisagea Kaléidoscope et Kafei, très rapidement.

Vanille : Une robe miteuse, de mauvaise qualité, des cheveux très longs... vous n'avez pas assez d'argent pour vous payer un coiffeur ? Des bottes de cuir usées... vous venez de Cadurci ? Il paraît que les temps sont durs là-bas... C'est normal, vu la politique adoptée récemment et les attaques consécutives...

Vanille soupira, exaspérée.

Vanille : Franchement, si les provinces prenaient toutes le soin d'admirer au mieux Jiangsu et de prendre modèle sur la façon dont nous gérons nos problèmes, alors tout le monde se porterait mieux. Voyez-vous, Jiangsu est la région la plus sûre à l'heure actuelle. Dalarna est paraît-il gouverné par un incompétent, Cadurci est aussi en mauvaise passe, Méditerranis voit son commerce perdre de sa valeur malgré son activité portuaire, et le pire reste cette pauvre province de Suhaj, gouvernée par la pire espèce de personne qu'il puisse exister : une folle imbue de sa personne incapable de gouverner un pays. Et pourtant, personne n'a encore osé faire un coup d'état... Dalarna avaient des souverains trop faibles, et il est totalement compréhensible de voir de quelle façon ils ont été chassés du trône. Si cette pauvre fille, Cléo Fae, n'a pas encore perdu le sien, ça ne saurait tarder... Le fait est que, peu importe pour qui vous m'espionnez, vous êtes bien mal tombé car les gens d'ici ne sont pas des idiots. Moi la première.

Comme avec Cléo, le sang de Kafei ne fit qu'un tour. Il devait avoir des problèmes avec les gouvernements terriens...

Kafei : Excusez la d'être dans un pays qui ne pense pas toujours à la guerre, excusez la de ne pas être née avec du sang royal, excusez la de ne pas être responsable de la protection de son pays ! Tsss, quand nous étions chez Cléo Fae, elle nous a accueilli dans son château et nous a offert le gîte et le couvert...

Plus précisément, elle a blessé Kafei et l'a gardé à cause d'un sentiment de culpabilité rare chez elle. Et lorsqu'elle a offert à manger à Kaléidoscope et Kafei dans le livre, c'était en tant que sorcière pour les manger. Bien d'autres choses encore allaient être éclipsées...

Kafei : ... même si elle est considérée comme mauvaise reine, elle au moins a su accueillir ses visiteurs sans les traîner dans la boue...

Un lourd silence tomba dans la bibliothèque. les gens commençaient à fixer Kafei, Kaléidoscope et Vanille avec crainte.

Vanille sourit et éclata de rire.

Vanille : Oui, vous, vous appelez ça de la gentillesse. C'est normal, chez le peuple, n'importe quelle bonne intention est quelque chose qui apparaît avec un caractère merveilleux. Moi, je peux vous assurer que cette pauvre Cléo a agit par pitié. Et quand bien même elle vous aurait nourris et logés, je doute sincèrement de la qualité de cet accueil... Vu la pauvreté qui touche Suhaj en cette noire période... Dans tous les cas, sachez que je suis une personne qui vaut laaargement mieux qu'elle, seulement, les espions ne sont pas les bienvenus ici. Je ne vois donc pas pourquoi je vous déroulerai mon tapis rouge... Je vais vous le demander une fois et une seule. Vous la défendez ardemment, vous travaillez pour Cléo Fae ?

Le regard perçant de Vanille balaya Kafei du regard. D'où pouvait-il venir ? Son accoutrement ne ressemblait à aucune description des livres qu'elle avait lu...

Kafei savait qu'il marchait sur des œufs maintenant... Pas question qu'ils passent pour des espions.

Kafei : Non, nous sommes juste objectifs. Vous pouvez être bonne dans ce que vous voulez, si vous traitez les gens avec du dédain et que vous ne vous préoccupez pas du monde qui vous entoure, votre âme ne vaudra pas cher à la fin.

Il croisa les bras et la fixa avec son regard inquisiteur, celui d'un juge qui venait de condamner quelqu'un coupable. Celui qu'il n'avait que chaque 36 du mois...

Vanille balaya l'assurance de Kafei en pouffant.

Vanille : Oh, mais c'est qu'il monte sur ses grands chevaux... Je ne suis pas bonne dans ce que je VEUX. Je suis bonne dans tous les domaines sans même le vouloir, et la réussite de mon pays est le reflet même de ma perfection. Je ne traite pas les gens avec dédain, et je m'intéresse beaucoup au monde qui m'entoure. Je vais pour vous le prouver, tout simplement, vous demandez où je me trouve actuellement. A vous demoiselle...

Kaléidoscope se pointa du doigt avec un air interrogateur.

Kaléidoscope : Euh... à la bibliothèque.
Vanille : Bieeen, et avez-vous seulement vu une fois Cléo Fae quitter l'enceinte de son château ? Je n'attendrai même pas la réponse, je la connais déjà : non. Chaque jour, je vais en ville, je parle à mes loyaux sujets, je vais au contact des gens, j'assiste aux réunions entre pays, et elle, elle se contente de se tourner les pouce assise sur son trône. C'est cela pour vous être une reine et se pencher sur les problèmes d'autrui ? Voilà une bien triste conception de mon métier. Alors dire que je ne suis pas ouverte au monde qui m'entoure est faux. La prochaine fois, essayer de juger après avoir étudié votre sujet mieux que ça. Quant à mon âme, ne vous inquiétez pas. Mes parents m'assurent que je suis protégée des Anges. Pour revenir au dédain, ce que vous appelez dédain est simplement une assurance pleine combinée avec la franchise. Mais parfois, la réalité peu blesser, j'en conviens... Donc, une demoiselle de Cadurci qui lit un livre de théologie, n'est-ce pas ? Je reconnais cette côte, je l'ai déjà lu, j'avais alors 7 ans. Très intéressant, mais peu complet. Les livres de la réserves vous en apprendront d'avantage. Mais pour cela, il faut être de Jiangsu, pour avoir accès aux livres du magasin. Quand à la réserve en elle-même, elle est interdite d'accès tout simplement. En magasin, trois livres vous aideront mieux.
Kaléidoscope : On cherche des renseignements sur un livre.
Vanille : Quoi ? Cette vielle histoire, à propos d'une sorte de compte rendu tenu par les déesse sur Pacifis lors de sa création ? Oui, vous trouverez ça dans les livres, mais à mon humble avis, vous êtes un peu idiote pour croire à de telles histoires très chères...

La mâchoire de Kafei ne se desserra pas. Il était toujours fâché avec la monarque de Jiangsu. Cela le conforta dans l'idée qu'on ne pouvait faire confiance aux humains. Mais il dût admettre que l'existence d'une relique qui permettait de voir passé, présent et avenir restait du domaine de l'imagination. D'ailleurs, il savait que les soi-disant marchants de bonne aventure n'étaient que des charlatans. Les Anges n'ayant pas réussit à voir le futur, comment des humains le peuvent-ils ?

Kafei : Je vous remercie de votre patience et de votre aide Majesté... et vous souhaite de bien vous occupez de Jiangsu comme vous l'avez si bien fait jusqu'à présent.

Une manière bien tournée de dire qu'elle ferait tout aussi bien de s'occuper de ses affaires...

Vanille : Oh, ça croyez-moi, je le ferai. Cette peste de Cléo Fae ose nous envoyer des agents armés, alors pour sûr, je vais défendre mon pays et lui retourner son affront. Personne n'essaie de mettre fin à mes jours sans en payer le prix. Merci pour vos encouragements paysans. Je vous souhaite de passer une bonne journée.

Elle tendit quelques pièces d'or à Kaléidoscope, puis voyant qu'elle ne réagissait pas, les lui mis dans la main.

Vanille : Les temps sont durs, comme je l'ai dit, mais une fille ne devrait pas se permettre de porter de telles... frusques.

Sur ce, elle retourna au guichet où ses livres l'attendait. Et Tycho aussi, accessoirement.

Kaléidoscope serra les pièces dans sa main.

Kaléidoscope : Je n'arrive pas à croire que je suis en train de penser la chose suivante : Cléo Fae avait raison...

Elle regardait les pièces, mi-énervée, mi-attristée.

Kaléidoscope : Je fais si pitié que ça ? Ma jupe est normale, pour elle, c'est lamentable bien sûr, mais je n'ai pas un château moi ! ><

Kafei : Les gens riches ne sont attirés que par les atours voyants... On nous a toujours apprit que la valeur des gens ne se mesure pas à la richesse de leur bourse mais à celle de leur cœur.

Pendant ce temps, Tycho tendait les livres à Vanille, les yeux écarquillés devant la joute verbale qui avait lieu devant lui. Puis, l'Ange ajoutant à voix basse tout en prenant un premier ouvrage devant lui...

Kafei : Puisque la très chère précieuses petite Reine nous a donné quelques indices, autant commencer à chercher.

Kaléidoscope : Tu as entendu Mademoiselle Son Altesse Vanille Thé, les livres intéressants sont en magasins ou en réserve. Et au mieux, pour la première catégorie, il faut être de Jiangsu...

Elle feuilleta le livre de théologie qu'elle avait toujours en main et fut frappée par une idée un peu folle.

Kaléidoscope : ...Bon, j'ai une idée. S'il se passait une catastrophe, ils seraient perdus, et on pourrait se glisser dans la réserve discrètement, n'est-ce pas ?

Parce que, oui, elle avait une idée, mais loin d'être légale. Plutôt dans le genre de celle qui avait été de sauter le muret du jardin de Cléo Fae... Mais en un peu moins discret encore.

Kafei fit de gros yeux choqués. Cela restait encore une idée farfelue à laquelle il n'adhérait pas. Il baissa encore plus la voix, pour encore plus de sûreté...

Kafei : Quel genre d'idées tu as encore ?! Une catastrophe ?! On va pas créer un incendie ou quelque chose du genre ! Je pensais s'infiltrer de nuit au pire ! ... et si jamais on se fait attraper, ce sera pour tentative de vol et de... ce que tu penses faire comme catastrophe.

Cela ne ferait pas beau sur son CV qu'il ai causé des morts, lui qui est sensé les soigner...

Kaléidoscope baissa elle aussi la voix et se cacha avec son livre.

Kaléidoscope : Je pensais à une petite tornade, histoire de déranger les libre et étagères pour qu'ils soient occupés à ranger et ne fasse pas attention à nous. Si on doit revenir de nuit, ça veut dire qu'on doit attendre, et en plus j'imagine que cette bibliothèque est surveillée la nuit ! Et j'ai... euh... je n'aime pas trop trop le noir Kafei...

Elle abaissa le gros volume qu'elle tenait devant elle pour lancer un regard de supplice à Kafei.

Kaléidoscope : Fais-moi confiance, il n'y aura aucun blessé ! Peut-être quelques pages déchirées, certes, mais rien de plus... Dis oui...?

Elle referma le livre et esquissa un petit sourire gêné.

Kafei hésita. Oui sa solution à elle semblait moins... dangereuse à laquelle il pensait. Et si c'est pour sauver Pacifis, quelques ivres peuvent bien être dérangés non ?

Kafei : ... bon d'accord, tant que personne ne se blesse.

Jetant un coup d’œil par dessus son livre, il vit Tycho qui le fixait d'un regard suspicieux. Il faut dire que Kaléidoscope et Kafei n'avaient rien fait pour ne pas se distinguer, entre leurs habits, leur dispute avec la Reine...

Kafei : ... mais dans ce cas, il vaut mieux te dépêcher, et aussi sans te faire prendre.