1er mission : A l'aube de la guerre

Le soleil brillait fort là haut dans le ciel, les oiseaux chantent, pas de nuage tout juste une brise. Une parfaite journée pour... le brigandage. Là, à la sortie d'une route des Bois Perdus, un couple de marchands riches qui traversaient la forêt en chariot après avoir fait affaires avec les habitants de la capitale n'ont pu éviter de se faire prendre par les deux plus jeunes bandits du groupe : Jonathan Lys et Amados Tremis, tout deux les menaçant, l'un avec son arc, l'autre en position d'attaque avec ses mains nues.

Marchand : Je vous dis que nous n'avons rien !

Amados : A d'autres, faites moi voir !

Les forçant à descendre, Jonathan les fouilla pour trouver deux belles bourses remplies de pièces d'or et d'argent. Ses jeunes yeux brillèrent d'admiration.

Jonathan : Regarde ! Regarde comme ils sont riches ! Nous pourrons nous nourrir pendant un mois avec tout ça sans rien faire !

Amados ne partageait pas l'optimisme de son collègue. Il roula des yeux. Lui avait vécu dans la rue, tout seul, et savait qu'un bandit avait tout autant de chances de se faire racketter qu'un riche banquier.

Amados : Oui c'est super, regarde leur cargaison aussi pour voir ce qu'il y a d'intéressant dedans...

Jonathan s'exécuta en levant la bâche du chariot tandis qu'Amados surveillait le couple...

Alertés par le bruit, les deux brigands arrêtèrent de parler et firent signe au couple de se taire et ne pas appeler à l'aide. Un simple doigt sur la bouche et le pouce glissant sur la gorge firent son effet pour les réduire au silence à vrai dire. D'un signe de la tête Amados fit signe à Jonathan de s'occuper de l'intrus. Celui-ci fit quelques pas silencieux en direction du bruit, puis rassemblant tout son courage :

Jonathan : Nous sommes de la bande à Hyppas Tolètes et savons que vous êtes ici ! Venez à découvert tout de suite et déposez vos armes ou nous sévirons !

Amados se passa la main sur le visage. Le nouveau venu avait en effet encore beaucoup à apprendre pour impressionner les adversaires. Comme par exemple aller les surprendre au lieu de faire la causette. Pour se reprendre, Jonathan tira une flèche en direction de Kaléidoscope. Assez proche comme elle se planta dans le tronc à côté d'elle.

Jonathan : Je ne le répèterai pas, et je viserai la tête la prochaine fois !

Le courage n'était pas son fort, mais il avait une bonne ouïe et vision.

Kaléidoscope ne se fit pas prier. Elle s'avança, peu rassurée, serrant son sac contre elle. Elle se rappelait les consignes. En cas de vol, se laisser faire. Laisser les voleurs prendre ce qu'ils veulent, pour ne pas être blessé. Mais Kaléidoscope n'était pas du genre à être totalement docile. Et elle avait besoin de ses affaires, sinon, elle finirait comme ces pauvre bandits !

Kaléidoscope : Laissez-moi passer, où je vais chercher les autorités de la capitale !

Elle avait relevé la tête avec une certaine fierté et tentait de faire disparaitre tout signe d'appréhension.

Kaléidoscope : Vous devriez laisser ces gens tranquilles, ils ne vous ont rien fait, j'imagine...

Et non, elle n'avait pas déposé ses armes au sol, pour la bonne raison que personne ne pourrait soupçonner que son arme se trouvait sous sa jupe...

Jonathan regarda Amados, voulant avoir l'air héroïque.

Jonathan : On détrousse pas les jeunes filles on a dit ?

Amados : Nan nan... Mais on peut pas la laisser avertir les autorités non plus. Garde ton arc fixé vers elle.

Ce dernier se tourna vers Kaléidoscope, une main sur les hanches, l'autre s'agitant en même temps qu'il parlait. Normal pour un habitant du Sud.

Amados : Ecoutez jeune demoiselle, on ne fait pas ça par envie, on aimerait avoir un travail, un toit, à manger chaque jour. Mais la vie n'est pas comme chez vos parents. J'ai vécu dans la rue jusque maintenant, j'ai dû mendier parce que personne ne voulait d'un orphelin pour travailler. Enfin ceux qui en veulent c'est pour aller dans les cales des navires. Vous avez déjà été dans les cales d'une galère ?

Alors qu'il faisait son sermon, Jonathan la suppliait du regard de lui faire une remarque positive, un "Merci mon sauveur par exemple", pour ne pas l'avoir détroussé finalement. Le temps passa pendant quelques minutes...

Amados : ... et c'est pour ça que nous vous laisserons tranquille mais après être sûr d'avoir laissé une bonne distance entre vous et nous. Nous prendrons le chariot pour aller plus vite. C'est pas comme si vous pouvez nous arrêtez non plus...

Pendant qu'il parlait, Kaléidoscope rejetta ses longs cheveux violets en arrière, bailla aux corneilles, regarda le ciel... Elle avait perdu son sentiment de peur. Et au mot "parents", elle avait fixé froidement chacun des garçons, tout à tour. Quand l'autre eu terminé son discours, elle prit la parole.

Kaléidoscope : Je n'ai plus de parents. Chez mes parents, la vie est partie. Et je trouve que, la vôtre est peut-être injuste, mais ce n'est pas une raison pour dépouiller ces marchands ! J'aurai honte à votre place, vos êtes déjà bien bas, et vous vous permettez de tomber plus bas encore... C'est vraiment...pitoyable.

Elle passa sa main sous sa jupe, comme si c'était le geste le plus naturel du monde.

Jonathan était détruit moralement. Non par l'histoire de Kaléidoscope, mais par le fait qu'elle l'ai crucifié du regard. Après tout il n'adhérait pas au discours d'Amados, pour la simple raison que lui n'avait pas eu ce problème. Il avait juste eu une crise d'adolescence tardive et s'est enfui de la maison. Amados resta de marbre face au discours de Kaléidoscope. Beaucoup moins quand elle mit sa main sous sa jupe. Il sprinta vers elle et attrapa son poignet avec fermeté.

Amados : Hola, on te veut pas de mal, mais si tu veux garder tes deux mains, ne me fais pas un coup comme ça !

Jonathan : H-hey, pas besoin de la brutaliser non plus !

Le pauvre espérait toujours bien apparaître aux yeux de la jeune fille, il est toujours dans ses rêves d'aventure et d'eau fraiche. Ce qui a le don d'énerver Amados, pour qui la vie n'est pas un chemin de rose. Comme maintenant, alors qu'il se tourne vers son compère.

Amados : La ferme toi ! On est pas des enfants de cœur non plus ! C'est pas possible, tu n'aurais jamais survécu dans la contrée sauvage !

Kaléidoscope passa sa main libre sous sa jupe, de l'autre côté. Le côté où elle avait son archet. Maintenant que le plus grand la tenait, par le poignet opposé, il était à portée de main. Elle fendit l'air avec la baguette et une Lame du Vent se déclencha. Petite, mais elle espérait que ça serait suffisant pour leur faire comprendre qu'elle n'allait pas les laisser faire.

Kaléidoscope : Je vous conseille de partir, je ne suis pas de bonne humeur ! Je voulais partir calmement, et voilà que de sales vauriens me bloquent la route ! C'en est assez !

Et comme l'aîné ne semblait pas très compréhensif, elle lança de nouveau un regard noir au plus jeune.

Jonathan accusa le coup du regard et semblait au bord de la dépression. Epargner les jeunes fille d'un vol qu'on allait commettre n'est pas un acte de bravoure ? Impensable ! L'humeur d'Amados n'était pas non plus au beau fixe. Mais plutôt plus en colère que triste.

Amados : Tu veux m'impressionner ET me faire la leçon ? Tu aurais dû te taire dès le départ !

Il essaya d'attraper l'archet du mieux qu'il pu. Il attrapa juste l'autre main de Kaléidoscope.

Amados : Jonathan, vite, prend lui son bâton !

Mais celui-ci était encore trop démoli psychologiquement pour faire quoique ce soit et semblait prêt à pleurer d'une seconde à l'autre. Jamais Amados ne voulait le frapper au visage autant qu'à ce moment.

Kaléidoscope : Se battre contre plus jeune que vous, c'est d'une lacheté ! Vous allez me faire quoi ! Allez-y, frappez, puisque vous le voulez ! Vous n'êtes que des brutes ! Et en plus, votre collègue qui parle de ne pas frapper les filles, pourquoi ? Les filles sont plus faibles que vous, vous pensez ?

Elle se refusait à lâcher Jonathan du regard. Un regard de plus en plus glacial, auquel s'était ajouté une once de dégoût. Du bout des doigts, elle fit osciller le bâton, et une autre brise souffla, ciblée cette fois, qui frappa Amados dans le dos. C'était encore un coup léger, rien d'inquiétant, elle voulait seulement qu'ils partent.

Kaléidoscope : Allez-vous en ailleurs ! Si vous voulez voler ces gens, il faudra d'abord me battre.

Et voilà, elle avait basculé vers la solution numéro 2...

Amados : Et tu vas me faire quoi, me souffler dessus ? Tu l'auras cherché !

Avec ses deux mains il pensa lui tordre les poignets. Non qu'il put faire quoique ce soit d'autre avec ses deux mains déjà occupées. Dans un ultime effort, Jonathan sauta sur son compère, mais non plus dans l'intention de sauver la fille et recevoir des louanges.

Jonathan : Viens on s'en fiche, on a ce qu'on veut, on s'en va ! Je veux pas attirer plus l'attention !

Amados : Pssst !

Dégoûté, il préféra rejeter Kaléidoscope en arrière. Les deux bandits coururent vers le chariot.

Relachée, Kaléidoscope oublia la première règle de sa famille : vérifier le sol. C'était de la terre, ça devait marcher, normalement. Elle traça avec rapidité une clef de sol du bout de son archet.

Kaléidoscope : Kontorabasuuu !

Le symbole se mit à briller et une contrebasse, d'une taille plus petite que la moyenne, apparut, comme sortie de la terre. Kaléidoscope en pinça les cordes et une petit tornade se forma sous le chariot, pour l'élever de quelques mètres.

Kaléidoscope : Ce qui n'est pas à vous, vous ne le prenez pas. Vous partez sans !

Ses yeux roses brillaient de malice, elle avait sa Konto avec elle à présent.

Amados se retourna, intrigué. Et la voit avec une contrebasse.

Amados : De la magie à travers un instrument de musique...

Jonathan n'attendit pas son camarade, une des règles élémentaires. Ou plutôt n'avait pas fait attention et avait fait quelques mètres sans lui dans la forêt... et l'avait déjà perdu de vue.

Jonathan : Amados... ?

De son côté, ce dernier attacha les bourses à ses ceintures et marcha à reculons en gardant Kaléidoscope dans son champ de vision.

Amados : Pas mal, je ne l'ai pas vu venir, la prochaine fois je ferai en sorte de me débarrasser de l'archet...

Revenons un peu en arrière. Nous avons dit que c'était une magnifique journée ensoleillée. Quelle chance~ A qui le dites-vous...
Cachée dans la forêt, Feery attendait qu'il fasse plus sombre, pour continuer son voyage sans soucis. Mais elle avait déjà l'impression d'être fatiguée, fidée de sa force. Sa magie de vampire ne pouvait atteindre les animaux, elle n'avait aucun moyen de trouver de l'énergie vitale et... Oh ? Du bruit ?
Feery s'était faufilée parmis les arbres et avait suivit de loin l'altercation mêlant une jeune fille aux cheveux mauves et deux hommes. Soudain, l'un d'eux, celui qui paraissait un peu plus naïf que le fou des longs discours, entra dans le sous-bois. C'est à ce moment que Feery se dit que, finalement, elle pourrait peut-être se soigner plus tôt que prévu. Elle ajusta ses lunettes de soleil, protection 5, et apparut face à Jonathan.

Feery : Bon...Bonjour Monsieur... Je me suis perdue...

La petite d'une quinzaine d'années avait opté pour une petite voix triste, qui aurait fendu le coeur à la plus part des personnes. Elle tordait nerveusement le noeud de sa robe noire, comme si elle était timide, gênée de parler à l'inconnu.

Jonathan reprit son souffle en marchant à une allure normale. Et soudain, une autre jeune fille apparut devant lui.

"Bon...Bonjour Monsieur... Je me suis perdue..."

Parfait ! Il peut retrouver confiance en lui et améliorer sa réputation en aidant celle-ci ! De toutes façons, Amados rentrera à la base bientôt n'est-ce pas ? Et ils ont fait leur travail, à savoir prendre assez d'argent. Alors il peut prendre le temps de rendre service à une jeune fille en détresse.

Jonathan : Mais bien sûr ! Je connais assez bien le chemin sans vouloir me vanter ! Vous voulez aller quelque part en particulier ?

Feery : Je cherche un endroit interdit, mais... ce n'est pas grave...

Elle avait commencé à baisser ses lunettes, et ses jolis yeux bleus passèrent au violet, au mauve, au rose, puis prirent une teinte rouge sang.

Feery : Viens à moi, humain...

Sa voix, pour une si jeune fille, était différente de celle qu'elle avait choisie avant. Plus sensuelle, bien qu'à 15 ans, ça puisse paraître déplacé. Elle sourit et découvrit une canine plus pointue que celles de Jonathan, que celles des humains normaux.

Feery : Tu ne sentiras rien, je veux juste me guérir un peu.

Elle avait avancé, son regard plongé dans celui de Jonathan, et essayait de le faire tomber dans un état second.

Jonathan se sentit léger et plutôt bien. Un peu comme juste avant qu'il ne s'endorme dans son lit. Et comme il se sentait si bien d'un coup, il s'en fichait du reste.

Viens à moi, humain...

Jonathan : *Humain... ? Elle ne l'est pas ? C'est un Démon ? Parait qu'ils ont envahi Suhaj... Oh tient une canine pousse, c'est bizarre ça prend du temps normalement... genre des années... tient ça fait combien de temps que je suis là ?*

Tu ne sentiras rien, je veux juste me guérir un peu.

Jonathan : *Oh cool, mais je me sens déjà bien... c'est bien si elle veut guérir. Guérir de quoi ?*

Ainsi restait-il immobile alors que des questions à propos de l'univers traversaient sa tête...

Elle s'arrêta à quelques centimètres du garçon, le souffle sacadé, impatiente du lui voler un peu d'énergie. Elle était gourmande... Elle donna une toute petit giffle pour voir s'il réagissait, mais son regard confirmait déjà qu'il était prêt. Elle ouvrit grand la bouche, découvrant la seconde canine pointue, signe distinctifs des rares vampires existants, et attendit que Jonathan en fasse autant, pour pouvoir aspirer ce qu'il lui fallait pour se sentir bien et pour pouvoir continuer son périple.

Feery : Fait "aaaah"~

Jonathan baignait dans la plénitude. C'est alors qu'une douce voix vint à lui.

"Fait "aaaah"~"

Oui il n'avait rien senti de la gifle, et même si c'était le cas il s'en ficherait. Il préfèrerait retourner dans cet état pour ne rien avoir à sentir.

Jonathan : *Que je ? Je fasse "aah" ? Pourquoi ? Pourquoi... pas ?*

Lorsqu'il regarda la fille il eu un sourire béat, et, content, il ouvrit la bouche.

Jonathan : Aaaah~

Quelque chose sembla alors lier la petite fille et le garçon. Un filet lumineux, passant de la gorge de Jonathan à celle de Feery, qui semblait boire cette chose. C'était ça, l'énergie vitale. De la magie. Elle se sentait reprendre des forces, ses petites ailes frémirent, ses canines poussèrent encore un peu plus...puis, elle ferma la bouche. Le lien fu rompu, et elle décida d'attendre que sa victime revienne à elle. Elle passa sa main devant les yeux du garçon.

Feery : Allô ?

Le temps qu'il se réveille, elle remarqua qu'il avait une petite bourse à sa ceinture, et la prit. Elle aurait besoin d'argent pendant son voyage, non ?~

Ordre était donné à Kafei de s'installer au pays Mediterranis. Manque de bol, il avait atterrit à Jiangsu. Pas de chance, il n'a pas d'herbes pour soigner les gens, ayant perdu presque tout ses pouvoirs sauf les plus basiques. Il a dû passer par Cadurci pour en récupérer. Il fit bien les courses, mais malgré les recommandations des habitants, il s'était perdu. Les Bois Perdus portaient bien leur nom. Et soudain, il cru entendre des voix ! Mais non, en fait qu'une seule, une féminine. Mais qu'importe, une seule lui suffit tant qu'elle peut lui indiquer le chemin. Il s'y précipita.

Kafei: Ahem, excusez moi, je...

Jamais il ne cru assister au spectacle se présentant devant lui. On l'avait prévenu, on lui avait donné toutes les informations possibles lors des cours à propos des dangers sur Terre. Il avait entendu dire qu'ils n'existaient plus. Mais voilà, ce qu'il avait devant lui existait bien et s'appelait...

Kafei : Un vampire...

Feery avait la main sur le petit sac de pièces d'or, un air pas si innocent que ça sur son visage, qu'elle tenta de camoufler. Attendez ! C'est un vampire ! Elle retira ses lunettes, mais, manque de chance, ayant déjà absorbé pas mal d'énergie, elle eut vite mal aux yeux à cause des rayons du soleil et tomba à genoux, se frottant les yeux. Elle n'avait pas encore l'habitude d'être un vampire. Elle remit maladroitement ses lunettes, se releva et chancela, les yeux toujours fermés.

Feery : Reculez, humain, ou je vous tue !

Elle reculait encore et tomba à la renverse, à cause d'un tronc d'arbre

Feery : Je vous jure, je peux vous tuer !!!

Dit-elle en agittant ses jambes en l'air.

Kafei : ... humain ?

Il pensait que la nouvelle d'un Ange venu sur Terre se serait propagée déjà, il y a eu des échos dans les villages qu'il a visité. Et remarqué que les gens l'aimaient bien tant qu'il rendait service. Maintenant que faire face à un vampire ? Se battre ? Elle semblait presque inoffensive. Et même, il ne savait pas se battre. Encore moins tuer. Son travail était de soigner les gens. Et avouons le, il ne se sentait pas à l'aise avec un vampire dans les parages.

Kafei : Je ne vous ferai rien... si vous m'indiquez le chemin vers la sortie. Vous ne serez pas obligée de sortir de la forêt.

Il jeta un oeil vers l'homme en transe.

Kafei : Et je veux l'assurance que vous ne sucerez pas toute sa vie, on m'a fait descendre pour m'occuper des gens.

Feery mit un petit moment avant de se relever. Sa vue redevenait plus clair, elle distingua bientôt les arbres, puis Jonathan et Kafei.

Feery : Je suis entrée par là-bas, quelque part...

Elle pointa du doigt l'est de la forêt, et se frotta les yeux*

Feery : Et de toute manière, je n'ai plus faim. Mais il ne se réveille pas !

Enervée, elle se permit d'aller shooter dans le genou de Jonathan*

Feery : Vous, les humains, vous êtes si faibles... Mais si tu veux passer...donne-moi à manger, sinon, je te mord.

Kafei fouilla dans son sac et sortit une pomme, une orange, du pain et une petite gourde d'eau.

Kafei : J'ai besoin du reste pour mon voyage... Si tu veux plus, trouve d'autres fruits en forêt.

Il les posa à mi chemin entre elle et lui puis recula en faisant attention à ne plus la regarder dans les yeux.

Kafei : Merci pour le chemin. Ne tue personne à enlever son énergie vitale, ça m'embêterait d'intervenir. Car là où tu fais erreur, c'est que je ne suis pas humain... mais un Ange.

Ce qui est moins crédible quand on n'a pas les attributs qui permettent de vous distinguer des humains normaux.