8eme mission : Vous êtes arrivés à Vynitie. Terminus de ce train. Tout les voyageurs descendent de voiture!

Orion se pressa derrière Gareth, inquiète. Elle n'avait pas aimé son regard et avait peur qu'il lui en veuille.

Orion : Gareth...je suis désolée ! Je...

Elle le dépassa et se posta devant lui.

Orion : Je n'avais pas envie de te mettre mal à l'aise ! Je te demande pardon ! Dis, tu ne m'en veux pas, hein ? Dis, s'il te plaît, dis que c'était pas trop grave...

Elle avait le regard d'une petite fille coupable qui avait fait une énorme bêtise. Alors que ce n'était pas tant que ça le cas... Mais la menace des ailerons...

L'aventurier soupira, et sourit à Orion.

Gareth : Non ce n'est rien ne t'en fais pas. On est habitués à se parler comme ça. Avant qu'il ne devienne hôtelier, c'était un de mes partenaires les plus fidèles lui et sa femme, on se connait depuis assez longtemps.

Roger était passé pour prendre un deuxième lit. Alors qu'il passait d'une chambre à une autre, il voyait ses deux clients encore chez lui, et ne put réprimer un rire après avoir répété "Monsieur Jones".

Gareth : Continue à rire comme une hyène ! Rappelle toi que j'en ai embroché pour moins que ça !
Roger : Oh oui, désolé, veuillez me pardonner... monsieur...

Mais Gareth était déjà sortit, sachant à l'avance la réplique qu'allait faire son ancien compagnon.

Orion du lui courrir après, parce qu'elle perdit deux minutes à expliquer à Roger qu'elle avait dit "Monsieur Jones", non pas pour se moquer, mais pour être polie.

Orion : On va où en premier ? Je dois trouver quelque chose pour me faire pardonner. Je vais trouver quelque chose contre le "Monsieur Jones" que je t'ai collé. Je vais trouver quelque chose d'extraordinaire pour un aventurier ! Je dis trop de "quelque chose"...

Orion essayait de rester sur la rangée de pavés, telle une gymnaste sur une poutre, les bras à l'horizontale. Elle manquait parfois de perdre l'équilibre, mais se rattrapait de justesse, avançant un pied devant l'autre.

Orion : Mais je te l'offrirai que quand on partira ! Ca sera une surprise du train ! Comme ça, après avoir quitté la Vynitie, tu auras encore une petit impression d'y être ! Et ça ne marche pas si tu y es déjà !

Gareth réfléchit, parce que quelque chose tilta dans sa tête quand elle proposa que le cadeau soit d'origine typiquement vynitienne.

Gareth : Très bien ! Loin de moi l'envie de gâcher la surprise, mais sache juste que contrairement à ce que tout le monde dit ici, un crabe domestique n'est PAS une bonne idée comme cadeau. Jamais. Parce qu'ils ne sont jamais domestiqués. C'est un piège à touristes.

Ses yeux perdus dans le vague indique une expérience douloureuse passée. Douloureuse pour ses doigts de pieds en tout cas. Mais ceci est une autre histoire. Chemin faisant, ils arrivèrent à nouveau à la place de marché où on put entendre en premier... des marchands de crabes, qui durent subir un regard sombre de Gareth.

Orion avait plus en tête un objet qu'un animal de compagnie. Elle leva la tête vers les échoppes et balaya du regard le marché. Comment trouver une chose ici ?! Il y avait tant de possibilités... et surtout, elle devrait éloigner Gareth quelques minutes pour qu'il ne sache pas où elle avait été choisir son cadeau d'excuse.

Orion : Si on regardait les fruits ? Je suis sûre qu'il en existe de toutes sortes ici ! Il doit y avoir plein plein pleiiin d'espèce différentes ! Tu me donnes un cours ? Toi qui semble taaant t'y connaître en cuisine vynitienne... Les poissons, salades...crabes ?

Elle croisa les bras et le toisa d'un regard moqueur.

Gareth : Hey, les crabes je les aime, une fois qu'ils sont dans mon assiette ! Bon...

Gareth se tourna vers quelques échoppes dédiées à la nourriture et commença à parler.

Gareth : La cuisine ici est faites à partir de fruits de mer et de poisson comme tu as pu le voir ! Il y a aussi quelques crudités, ainsi que des fruits tropicaux. Ce qui est assez original, c'est qu'ils savent mélanger les deux. Mais bien hein ! C'est pas dégueulasse ! C'est un mélange de sucré avec les fruits, avec le salé qu'ils ajoutent parfois avec de l'eau de mer...

Il s'interrompit et murmura avec un sourire pour ne pas qu'Orion entende.

Gareth : Et c'est une assez grosse ficelle que de vouloir détourner l'attention de sa cible pour faire quelque chose en cachette. Au moins, tu ne le fais pas pour me tuer toi...

Orion, qui le suivait, éclata en étincelles de couleurs. De petits éclairs se répendirent sur les cinq mètres à la ronde.

Orion sentit le champ magnétique spécial éclater, ou plutôt les ondes qu'il avait libéré.
Mais elle était déjà trop loin ! Elle se faufila dans la foule, joua des coudes, passa sous des échelles, et arriva un peu plus loin. Elle ralentit et repris son souffle devant un petit stand. Le vendeur était endormi sur une chaise à bascule, et Orion examina sa marchandise sans faire le moindre bruit. Il s'agissait d'armes. Des lames pour être plus exacte.

Orion : Gareth est un adepte du corps à corps, ça peut servir...

Elle prit un petit poignard dans ses mains. Il était usé, un peu rouillé. Son manche était déchiqueté à plusieurs endroits, et pourtant, c'était le seul à être accessible pour la jeune magicienne de la foudre.

"Croâ"

Depuis quand y avait-il des corbeaux près de la mer ? La jeune fille leva la tête vers un magnifique oiseau au plumage blanc et rose. Il pencha la tête sur le côté, et gazouilla joyeusement.

Orion : Salut toi ! Que tu es joli... Je cherche un cadeau pour un ami, des suggestions ?

Elle pouffa de rire, mais cru entendre un "oui". Non, ça devait être son imagination... Le perroquet voulu poser son bec sur le couteau qu'elle tenait, mais elle l'écarta.

Orion : Tu as vu son état...si tu le touches, sûr qu'il tombe en miettes... Je ne peux pas lui prendre ça... Pourtant, il avait une jolie forme à la base...

Le volatile sauta sur l'épaule d'Orion, qui lâcha l'arme sous la surprise de l'attaque. Elle écarta violement l'oiseau, qui tomba sur le poignard, et s'envola par la suite. Orion ramassa l'épée miniature, et la contempla d'une manière nouvelle. Le manche avait perdu ses rubans de cuir pour de l'argent flambant neuf, scintillant sous les rayons lunaires. Orion se coupa légèrement avec la lame, brillante et fine, acérée comme les griffes des vautours. Emerveillée, la fille fouilla ses poches, dépose la somme d'argent sur le comptoir, rangea le cadeau dans son gilet, et alla retrouver Gareth.

Gareth avait depuis fait semblant de parler jusqu'à ce qu'il sente dans son dos à nouveau Orion.

Gareth : ... donc bon, en général je n'aime pas trop les fruits mais ceux exotiques ça va encore ! Roger c'est pas pareil, il aime tout ici, c'est pour ça qu'il a installé son hôtel ici.

L'aventurier se gratta le menton avec un air pensif.

Gareth : Normalement il y a plus de poissons en vente à cette époque de l'année et les prix sont plus élevés qu'à la normale, je me demande pourquoi la pêche a été aussi mauvaise...

Orion pouffa de rire, très discrète, fière de ne s'être pas fait prendre. Elle rangea ses mains derrière son dos, mine de rien, et leva les yeux au ciel.

Orion : Peut-être qu'il y avait moins de poissons cette année. Moins de reproduction... Ou que les poissons ont déménagé !

Elle se mit à sautiller dans la rue, toute contente, et s'arrêta devant un petit stand.

Orion : Gareth ! C'est quoi cette espèce de gros melon bleu ? Oh, une pomme dorée ! Regarde Gareth, cette pomme est en or !

Gareth se retint de siffler. Les fruits qu'il a devant les yeux ne sont pas rares. Non ils sont presque légendaires s'il ne les avait pas vu par lui même auparavant.

Gareth : Je crois que c'est un étalage de nourriture de luxe... Le melon là c'est une espèce qui prend des années à arriver à maturité. Les pommes elles ne poussent qu'à un seul endroit, bien escarpé, à Cadurci. Et il n'y a que trois arbres à l'endroit où ils poussent. Maintenant est--ce que les goûts valent les prix qui sont affichés ? J'en sais rien, je ne goûte pas des trucs qui ont des couleurs aussi inhabituelles... c'est comme ça que je sais que la nourriture est empoisonnée des fois.

Orion : Oh, ça coûte si cher que ça...

Son sourire habituel laissa place à un sourire triste. Elle regardait les fruits avec envie, mais venait de comprendre qu'elle n'aurait certainement jamais la joie d'y goûter. Le vendeur se pencha vers elle.

Vendeur : Si on ne peut pas payer, on dégage !

Orion fut étonnée. C'était une des premières fois où on lui parlait sur ce ton. Elle leva la tête, fusilla l'homme du regard et tourna les talons.

Orion : Viens Gareth, on va chercher des pommes normales ! Ou un autre fruit, mais loin d'ici !

Elle avait cru voir un étal qui vendait des fraises des bois aussi, et un autre consacré aux épices. Mais celui qu'elle souhaitait visiter avant tout, c'était celui qui présentait toute sorte de chocolats.

Gareth eut un sourire excusé pour le vendeur et suivit Orion pour la rattraper.

Gareth : Tu sais, c'est le genre de gens qui ont risqué leur vie pour avoir ces fruits. Ils veulent être sûrs que les clients payent assez vu les risques encourus...

Voyant qu'elle était toujours aussi vexé, il baissa sa voix et lui chuchota à l'oreille.

Gareth : Si tu tiens vraiment à en manger, quand on passera par Cadurci, je peux t'y emmener. Il faudra faire très attention, c'est une marche très risquée. Ou sinon, si tu ne peux pas attendre jusque là...

Avec un sourire malin, il montra sa manche d'où pendait à l'intérieur une espèce d'objet sphérique. Et non, il n'avait pas l'argent pour se payer la pomme non plus...

Orion ne compris pas tout de suite. Elle ne faisait pas trop attention à Gareth, et répondit machinalement :

Orion : Oui... va pour la marche...

Mais quand elle reporta toute son attention sur son collègue et nouvel ami, après avoir cherché en vain le stand de chocolat, elle aperçu la forme ronde dans la manche, et ouvrit de grands yeux.

Orion : Mais Gareth !

Elle avait parlé à voix basse, que lui seul pouvait entendre, mais l'avait quand même pris pas les épaules.

Orion : Pourquoi tu as fais ça ?! Tu viens toi-même de dire que cet homme est attaché au prix de ses fruits !

Mais attention, mêlé à l'inquiétude et le reproche qui se sentait dans sa voix, on pouvait discerner l'admiration qu'elle vouait au garçon.

Gareth : Il a été méchant gratuitement avec toi, je n'allais pas le laisser s'en sortir sans qu'il ai payé sa note.

Il avait un large sourire sur le visage en regardant Orion.

Gareth : Mais attention ! On y goûtera qu'une fois dans notre chambre, et pas un mot ) Roger ! Il croit que malgré la vie que je mène, je suis devenu honnête. C'est pour ça que ça me vexe ces "Monsieur"... je ne suis ni vieux, ni honorable !

Il mit son index sur sa propre bouche, avant de le déposer sur celle d'Orion.

Gareth : Ca sera un de nos secrets. Mais ne compte pas sur moi pour voler tout le temps non plus !

Orion afficha une mine faussement boudeuse.

Orion : Hé ! C'est pas comme si je t'avais demandé de voler pour moi non plus...

Puis, elle sourit et fit mine de réfléchir.

Orion : Donc, t'es doué en vol, tu refuses le "Monsieur" car tu estimes que tu n'es pas une personne honorable... Bon, le caractère "vieux", on y réfléchira plus tard... Mais ce que je retiens, c'est que je vais commencer à te surveiller de près.

Orion tapota la poitrine de Gareth avec son index à elle.

Orion : Pour que, quand tu feras tes petits méfaits, tu ne te fasses pas prendre. C'est ça mon job, non ? Tu évites que j'ai des ennuis, et réciproquement, je fais de même pour toi. On n'à qu'à étendre ce pacte au-delà des "ouvriers du train"... Et, pour le cadeau en or, merci. Même si ce n'est pas honnête, je suis contente. J'ai hâte qu'on retourne dans la chambre d'hôtel !

Orion avait retrouvé son sourire radieux, et derrière eux, l'homme aux fruits de luxe criait partout qu'il avait perdu une pomme et fouillait sous sa table, à genoux.

Gareth : Marché conclu, je crois qu'on en sortira tout les deux gagnants !

Le jeune homme regarda derrière le marchand en train de grogner et râler à qui veut l'entendre, avant de se retourner vers Orion.

Gareth : Si ça peut te rassurer, il engage des gens pour des clopinettes chercher les fruits, lui il les vend juste très cher. Je connais des personnes qui ont travaillé pour ce genre d'escrocs !

Il pointa du menton un étalage où plusieurs enfants s'agglutinaient.

Gareth : Si les chocolats t'intéressent c'est là bas. Mais je ne vais pas faire mauvaise impression devant les enfants par contre !

Orion : Je te surveille quand même !

Elle éclata de rire et partit vers le stand.
Pour ses beaux yeux, le marchand la laissa goûter plusieurs mélanges intéressant, puis on lui explica la fabrication des chocolats, et au final, elle acheta avec son argent une petite cloche en chocolat blanc peinte de chocolat au lait. Le marchand lui glissa quelques petites fleurs à l'orange enrobées de chocolat noir et lui dit que c'était un cadeau "pour leur retour vers Jiangsu". Orion le remercia et lui donna son adresse pour lui écrire s'il avait un jour besoin de son aide pour réparer une machine ou quoi que ce soit. Le marchand accepta, même s'il n'imaginait pas une jeune fille habillée en jupe jouer aux mécaniciens. Orion revint vers Gareth après avoir salué longtemps le monsieur des chocolats.

Orion : J'ai eu des cadeaux ! Tu aimes l'orange enrobée de chocolat noir ? Ou alors, il y a la cloche ! Tu peux en prendre un bout si tu veux !

Elle lui tendit son sac pour qu'il se serve s'il le souhaitait.

Orion : Tu veux aller voir autre chose ?

Gareth y piocha une de ces fleurs à l'orange et la garda en main pour la manger sur le chemin du retour.

Gareth : Je crois qu'on a fait notre marché sur place, on peut rentrer à l'hôtel !

Il n'avait surtout pas envie de dire qu'il avait v et entendu les ouvrier du train au loin se lamenter sur le fait de ne pas avoir trouvé l'hôtel où séjournait Orion, et qu'ils feraient bien de rentrer dans le leur. Pour éviter de montrer qu'il cogitait, il lui adressa un sourire.

Gareth : En plus, notre repas doit être prêt !

A l'idée du repas, Orion se mit à sauter sur place.

Orion : J'avais oublié ce détail ! J'ai hâte de voir ce que Monsieur Century nous a cuisiné ! Youhou !

Elle avança en tournant sur elle-même, jusqu'à en perdre la notion d'équilibre. Elle marcha ensuite de façon normale, sans attirer tous les regards sur eux. Ou presque, parce que sa chevelure mesurait quand même plus de deux mètres...

Orion : Notre mission ressemble plus à des vacances, pour le moment ! J'adore ça ! J'espère que les ouvriers apprécient leur séjour aussi !

Elle dépassa Gareth et se tourna vers lui, en marchant à reculons, puis prit une de ses mains entre les siennes et le tira vers l'avant.

Orion : Dépêche-toi, imagine qu'il ait terminé de préparer le repas, il ne faudrait pas que ça refroidisse ! Allez !

Gareth : Oh faites seulement que cette mission continue ainsi... mais ça ne sera sans doute pas le cas, hein ?

Le jeune homme avait parlé à voix très basse, de manière à ce qu'il soit le seul à avoir entendu ce qu'il a dit. Intérieurement, il se dit que le danger allait venir, que c'était inéluctable. Mais en attendant...
Il marcha au rythme d'Orion pour qu'elle n'ai plus besoin de le tirer. Une fois arrivés à l'hôtel...

Roger : Ah, vous arrivez tout juste, je viens de monter vos plats dans votre chambre !

Orion : On a le dîner au lit ? Mais c'est génial !

Elle sauta au cou de leur hôte.

Orion : Merci, merci, merciii ! Vous illuminez notre soirée Monsieur !

Elle le lâcha et fila vers la cage d'escaliers.

Orion : Le dernier arrivé a un gage !

Orion n'attendit même pas de voir si Gareth la suivrait ou pas. Elle voulait gagner pour mettre en place son plan "Vamos a la playa".
Partie 1 : Convaincre Gareth de se lever après elle. Ou faire en sorte qu'il dorme assez pour ne pas se réveiller en entendant Orion quitter l'hôtel

Gareth la regarda monter sans bouger.

Roger : Eh bien, tu en as choisi une pleine d'énergie... C'est pas une mauvaise chose ça remarque, ça te change des infréquentables que tu as l'habitude de côtoyer.
Gareth : De une, non je ne l'ai pas choisie... bon y a pas de deux, le reste c'est vrai. Mais j'ai peur qu'elle n'a pas encore le sens du danger.
Roger : On l'a que quand on y est confronté.
Gareth : Prions que ça ne lui arrive jamais.

Sur ces mots, il souhaita bonne nuit à son ami, et monta à l'étage où devait l'attendre Orion.

Oui, Orion l'attendait. Elle regardait avec envie la cloche de métal posée sur un plateau, et se retourna vers la porte en entendant les pas de Gareth. 3,2,1... Elle le pointa du doigt dès qu'il passa la porte et lui lança un "Ahaaa !".

Orion : J'ai gagné ! Tu as donc un gage~

Elle fit semblant de réfléchir, bien que tout était déjà bien pensé.

Orion : Demain...tu devras te lever trente minutes après moi, si tu es réveillé avant, tu restes au lit ! Bon, ce n'est pas vraiment un gage, mais je t'ai fais courir dans la ville, alors, je voudrais me faire pardonner en te permettant de bien dormir...

Et un petit sourire adorable pour être certaine de pouvoir aller à la plage demain matin, en douce.

Il garda un sourire en entendant la "sentence", mais au fond de lui, une alarme sonnait. C'est quand le groupe se sépare que les ennuis commencent.

Gareth : Très bien. Mais je te préviens quoiqu'il arrive, je ne dors pas beaucoup.

Gareth alla s'asseoir sur le lit. Ou plutôt se laissa tomber dessus. Il avait prit celui qui était le plus proche de la porte de la chambre.

Gareth : Bon ! Si nous mangions ?

Orion s'assit en tailleur sur son propre lit et commença à se balancer d'avant en arrière.

Orion : Après toi ! Je te laisse soulever la cloche ! Oh, on n'a des boissons ?

Elle se pencha pour regarder au pied des lits et attrapa une bouteille d'eau.

Orion : ...Eau Salée de la Mer... Je pense que je vais préférer l'Eau de Source de Montagne... Mais on va faire avec ! Je te sers un verre ?