Mission n°12 : Mi Ange, mi Démon ?

Miko sembla gêné à son tour. Comment lui dire...

Miko : Ma spécialité n'est pas le combat je dois bien avouer. En plus de savoir un peu d'alchimie, j'ai... une dague bien à moi.

Il sortit l'arme d'en dessous de ses vêtements. En apparence, elle avait un manche noir et la lame ne brillait pas.

Miko : Elle n'est pas vraiment spéciale à part qu'elle est très solide, ne se rouille pas, et ne brille pas même avec les reflets du soleil... Au moins, personne ne la remarque comme ça !

Mona : Intéressant...

Le regard de Mona venait de prendre une teinte légèrement inquiétante.

Mona : Je n'ai jamais vu pareille lame... Je préfère les armes longues, je me sens moins rassurées quand je dois être proche de ma pr-... de mon adversaire. Mais les dagues sont fascinantes... Quand on tue avec, on est si proche de la victime qu'on sent son souffle s'estomper, son coeur ralentir, parfois on perçoit quelques spasmes...

Remarquant que ce genre de propos étaient vraiment très sombres, elle se reprit.

Mona : Excusez-moi...

Miko ne put s'empêcher un sourire un peu sarcastique.

Miko : Tuer n'est pas trop un problème, mais torturer apparemment serait plus dans tes cordes ? Tu sais, plus j'y réfléchis, et plus je me dit que tu me serai d'une aide précieuse à certains moments !

Il cacha sa dagues sous ses vêtements en prenant soin que personne d'autre ne le remarque.

Miko : Elle m'a été très utile dans bien des circonstances, une arme si petite et qui n'est pas facilement repérable...

Mona se pencha légèrement vers lui.

Mona : Je suis si discrète qu'une ombre se voit plus que moi dans les ténèbres, de jour, je peux tuer une personne en pleine rue sans me faire prendre. Personne ne connaît mon histoire, et je connais celle de beaucoup de monde... Pas besoin d'une arme qui passe inaperçu et qui est utile quand on est moi. J'ai des faiblesses, certes. Je ne sais pas nager par exemple. Mais je maîtrise un dragon, j'ai une capacité d'analyse supérieure à la moyenne, j'ai des pouvoirs qui, même pour les Anges, sont rarissimes... Je n'aime ni tuer, ni torturer. Cependant... je me dégoûte moi-même à y prendre un malin plaisir. J'aime tester mon intelligence en manipulant mes victimes, en montant des plans si audacieux qu'ils paraissent imaginés par les plus grand tacticiens. C'est pour cela que Fae me fait confiance. Pour sûr, je ferai sans doute une alliée de choix.

Mona se dirigea vers le quai.

Mona : Mais je suis une solitaire et ma compagnie est plutôt ennuyeuse.

Miko : Allons, ne te décrédibilise pas comme ça ! Tu te dis que tu es ennuyeuse parce que tu es solitaire ? C'est parce que tu n'essaies pas d'être avec des gens ! Et... bon j'avoue, ton "travail" n'est pas non plus quelque chose tourné vers le social comme moi aussi...

Son expression changea pour une moins sarcastique et plus... sage ? Gentille au moins.

Miko : Mais je pense que nous ferons une très bonne paire, et si tu as des doutes sur ta sociabilité eh bien... comme tu es parfaite en tant que combattante, je peux t'entraîner du côté social si la reine le permet en t'empruntant quelques fois, selon ta disponibilité !

Mona : Que comptez-vous faire ? Est-ce que la définition d'"entraîner votre côté social" correspond à se servir de moi lorsqu'une de vos soirée sera creuse ?

Mona se tourna vers la voie, encore vide et posa ses mains sur sa tête, pour éviter d'être décoiffée par le vent.

Mona : Ça veut dire quoi ? Vous allez me pomponner, comme ces idiotes avec qui vous couchez ? Vous aller me couvrir d'or jusqu'à ce que je passe dans votre lit ? C'est ça être social ? Avoir de nombreuses relations sans qu'aucune n'ait de sens ? Nous, je ne pense pas que vous puissiez m'apprendre quoi que ce soit dans ce domaine... très... cher...

Ces derniers mots semblaient avoir été dits de façon forcée et ironique. Seulement, il n'était pas question que l'idée qu'elle soit une de ces imbéciles faciles s'inscrive dans son esprit. Elle voulait être claire : elle était une arme de guerre, non pas une poupée de porcelaine.

Miko : Allons, si ce n'était que ça, notre amitié... non... couple ne tiendrait pas longtemps~ Même si ça me plairait bien passer quelques soirs avec toi~

Trop risqué comme approche ? Il tenta de se rattraper...

Miko : Ce que je veux dire, c'est que je ne sais pas à quel point ton sens social est effectivement développé. Moi il m'arrive d'être empêtré dans des négociations qui peuvent durer des semaines, voir des mois. Toi dans ton travail, as-tu déjà été bloquée lors d'une des tes tâches à cause de ce manque ? De social ? Comme... rencontrer une personne dont tu dois "t'occuper" plusieurs fois et que tu n'arrives pas à mentir, t'inventer un personnage et t'y tenir pendant un moment... ? Non ce que je te propose en m'accompagnant, c'est d'être avec moi et t'habituer à voir du monde. Apprendre les manières, us et coutumes de différentes régions, qui sait, tu devras peut être devoir un jour voyager loin pour un moment...

Mona tourna la tête de façon hautaine. Et elle réfléchit. Ce n'était pas idiot. Cléo d'ailleurs parlait d'un court séminaire dans une contrée reculée, le temps de sa guérison. Elle voulait laisser les choses se calmer. Peut-être Mona gagnerait-elle à s'ouvrir un peu, ne serait-ce qu'en apparence. Son métier, c'était de tuer. On ne lui demandait pas de faire connaissance avant l'acte et jamais elle n'oserait le faire. Elle se rappelait... Avant. Quand on parle, quand on laisse du temps, on hésite. On laisse une chance. On s'attache... et on regrette. Mais si Cléo venait à voir son pouvoir mis à mal, se créer des alliances ailleurs pourrait la sauver. Ne serait-ce que pour l'Armée Noire, il manquait à présent deux pions et Mona devait trouver deux nouvelles recrues. Pure s'était proposée, mais Mona n'était pas prête à la sacrifier. Elle ne la sacrifierait jamais... Et puis, apprendre à traiter avec des humains pouvait s'avérer utile si on venait à apprendre sa nature d'Ange.

Mona : Quand on fait confiance aux autres, on est souvent déçu. Qui me dit que vous ne me lâcherez pas ? Que vous ne me trahirez pas si j'ai des ennuis ? Prouvez-moi que je ne risque rien en acceptant. Si à la fin de la soirée, vous m'avez convaincue... alors vous pourrez compter sur moi autant que la reine le peut.

Elle n'osait pas trop le regarder : elle le savait, se laisser convaincre, c'était comme perdre une bataille...

Mona : ...et en plus je peux vous servir à éloigner des conquêtes trop insistantes...

Miko : Que je ne te lâcherais pas ? ... eh bien, je peux te donner les clés de mon logis déjà, entre mari et femme ça se fait~ Demain à la première heure, je ferai faire un double des clés ! Je sais que tu n'aurais aucun mal à t'infiltrer chez moi, mais c'est plus une preuve de confiance ! Si tu en veux une autre, je ne sais pas quoi te proposer... en tout cas, pour le moment, toi tu ne m'as pas déçu~

Le train entra en gare et s'arrêta devant eux. Lorsque les portes s'ouvrirent, Miko fit un signe au contrôleur avec un grand sourire. Celui-ci regarda Mona et Miko avant de se presser d'ouvrir les portes de la section première classe qui fut vide de monde.

Miko : Tu apprendras par exemple que j'ai un très bon réseau~

Mona fut impressionnée, et son regard surpris le montra bien. Elle ne put empêcher un petit sourire de passer sur son visage.

Mona : Dans ce cas, pour commencer... sachez déjà que je veux être côté fenêtre.

Prenant ses aises, elle choisit une bonne place et s'assit. Ce n'était pas le confort du palais de Cléo Fae, dont les fauteuils étaient moelleux à souhait, mais ce siège était bien plus agréable que la vieille chaise en bois de son appartement.

Mona : Moi je ne vous donnerai pas mon adresse.

Elle leva la tête vers les appliques majestueuses du compartiment.

Mona : J'aurais trop honte... C'est une petite chambre, avec une minuscule salle de bain. Il y a une espèce de bassine. Ils appellent ça une baignoire, mais même les plus petits parterres de Miss Fae sont plus grands que ça.

Miko prit place en face de Mona et s’enfonça dans le siège.

Miko : Ça ne me gênerait pas moi ! Je ne me fais pas d'impressions sur les résidences des gens. La preuve, une femme de ta qualité habite dans un quartier pas trop conseillé... Vraiment, tu peux m'inviter si tu veux ! Et si ça te dérange, je peux m'arranger avec Cléo pour te trouver un meilleur. Je ne sais pas si chez moi même serait une bonne solution pour tes activités... mais tu y seras toujours la bienvenue.

Mona pesa le pour et le contre pendant quelques minutes. Le train était parti quand elle parla enfin.

Mona : Ca serait même une couverture assez bonne. Personne ne douterait que je suis un Ange ou même que je travaille avec Cléo Fae. ...j'imagine aussi qu'on éviterait de trop chercher à m'embêter... Votre mère m'avait proposé un logement, mais j'avais refusé. Je pense qu'elle faisait ça uniquement par politesse. Et elle sacrifiait déjà son fils pour que je puisse avoir plus de pouvoirs et aider les Généraux...

Mona se tourna vers la vitre pour regarder le paysage.

Mona : Je vais donc suivre votre exemple et d-

Mona ouvrit les yeux plus grand et rougit un peu.

Mona : Désolée, je suis repartie dans le vouvoiement. ...Ca doit même faire un moment... Je veux dire... puisqu'on est mari et femme, comme tu le répètes si bien... Parle-moi un peu de ta famille. Sont-ils importants ? Les Généraux m'ayant aiguillée vers eux, je ne me suis jamais osée à enquêter sur vous... Mais maintenant que je t'ai sous la main, j'aimerais savoir avec quel genre de personnes on m'a liée.

Elle faisait tourner son anneau autour de son doigt. Elle avait cette petite manie, quand elle réfléchissait.

Miko était fier d'avoir l'occasion de parler du pouvoir de sa famille, et cela se voyait à l'expression de son visage.

Miko : Puisque tu abordes le sujet, permet moi d'introduire les Meoko comme étant une famille ancienne à Suhaj, tellement ancienne que nous étions là alors que Pacifis était encore unifiée ! Ensuite... nous avons toujours été dans les hautes sphères, entre noblesse et bourgeoisie. Les plus illustres furent les prêtres de la capitales. Sinon nous avons une bonne partie de la famille dans les marchandises de luxe. Nous sommes donc bien aisés, et connus un peu partout !

Il se permit même une note d'humour...

Miko : Tu peux essayer, même à Jiangsu nous sommes appréciés, c'est dire !

Mona leva les yeux au ciel. C'était un peu trop. La mise en avant, d'accord, si elle en avait les moyens elle le ferait aussi. Mais elle n'aimait pas qu'on lui rappelle cette rivalité ridicule entre deux pays. Elle avait travaillé pour Jiangsu peu avant de rencontrer Cléo et elle avait du mal à prendre part. Même dans la lutte actuelle du bien contre le mal, elle semblait ne pas savoir où se situer... Et où était le mal ? Le bien ? Aussi sa seule réponse fut un hochement de tête agrémenté d'un faible :

Mona : Je vois.

Mais Miko ne s'arrêta pas pour autant...

Miko : On est donc parmi les gens les plus influents de Suhaj, franchement à part Cléo elle-même et une poignée de personnes principalement chez les militaires les plus haut gradés, tu n'aurais pas pu tomber mieux. Et comme mari, je suis plutôt un beau parti en plus~

Il passa ses bras sur les têtes des sièges et croisa ses jambes.

Miko : En plus de ça, je me rapproche peu à peu de la reine elle-même, étant l'intermédiaire avec les Enfers. Tout en étant en rapport direct avec les Généraux. Vraiment, c'est une position enviable pour beaucoup de monde, si tu as eu peur de ne pas trouver une famille qui répond à tes attentes, je te retournerai qu'au contraire on est capable d'y répondre à toutes !

Mona sourit.

Mona : Ah, vraiment ? J'aurais aimé des gens respectés et sans prétention. Apparemment c'était trop demander...

Elle croisa les jambes et de concentra sur le paysage. Il était d'une vantardise qui la dérangeait. Elle se demandait quelle place elle pouvait avoir chez eux. Servante sans doutes.

Miko : Comment ? Mais avec des gens normaux tu n'aurais pas de pouvoirs ! Toi plus que quiconque devrait savoir à quel point c'est utile d'avoir plusieurs cordes à son arc !

Il soupira, un peu vexé que malgré tout Mona ne soit pas impressionnée.

Miko : Ne crois pas que tout me sois donné sur un plateau d'argent, j'ai dû faire mes preuves devant mes parents ! Dans d'autres branches de ma famille on a abandonné certains enfants parce qu'ils ne correspondaient pas aux attentes des parents ! J'ai des facilités parce que je les ai mérité. C'est la fierté de notre famille qui s'est construite sur des siècles !

Et c'était le genre de chose qu'il ne fallait pas dire. Pas devant Mona Hache Elfyn, appelée L'Ange Maudit par ses pairs lorsqu'elle était encore une enfant.
Mona était née d'une famille au titre particulier. Son père était Maître Dragon, sa mère Chasseuse. Ils s'étaient rencontrés lors de leurs études et avaient découvert très tôt leur passion pour ces légendes reptiliennes ailées. Leur rêve après leur union était de devenir parents. Parents d'un fort petit gars qui embrasserait son destin de Maître Dragon, puisque Sir Elfyn avait été blessé récemment avec une des créatures. Mais à leur grande déception, ce fut une minuscule petite Ange qui vit le jour. Si la mère de Mona refusa catégoriquement de la prendre dans ses bras, son père s'occupa d'elle avec un soin tout particulier. Puis un fait ébranla la famille : Mona fut diagnostiquée Sans Vie Éternelle, ou SVE comme le disait les Anges médecins. Le premier cas depuis des siècles, le troisième au total. Les SVE étaient des Anges dont l'espérance de vie était semblable à celle des hommes. Depuis lors, Mona représenta la honte de la famille. Ses grand-parents maternelles refusèrent de la voir, ceux du côté paternel évitait de parler d'elle, s'efforçant de l'oublier. Certains conseillèrent les parents de la tuer "pour son bien". La mère de Mona fut stricte, en attendant beaucoup d'elle. Plus qu'elle ne l'aurait pu. Jamais elle ne lui aurait sourit ou adressé un mot gentil. Son père fut tout aussi sévère, étant extrêmement exigent sur sa scolarité. Moins de 98/100 aux tests étaient un échec. Mona n'eut pas d'enfance. Mais à 7 ans, quand elle quitta la maison, elle avait 99.978/100. Oh, ce n'était qu'une petite fugue. Elle se cacha une nuit, dans les Bois Blancs. Mais personne ne s'inquièta. Personne ne la chercha. La vie continuait. Elle vit même sa mère se réjouir. "Les déesses m'ont enfin entendue". Elle rencontra un homme, qui la pris sous son aile et lui promi le futur qu'elle méritait. Dix ans passèrent. Mona avait entre temps développé une haine et une envie de vengeance hors normes. L'homme qui l'avait recueillie lui avait permis de devenir puissante, forte, et d'approcher son but ultime : effacer la race des Anges.
Ce que Mona avait toujours ignoré c'est que son père l'aimait. Plus encore qu'il n'aimait sa femme. Il avait tout fait, tout essayé pour la rendre forte. Car elle était si petite, si fragile avec sa vie minuscule. Il aurait aimé la voir réussir avec brio. Il voulait qu'elle puisse prouver qu'elle valait aussi bien qu'un Ange normal. Il aurait adoré lui apprendre à monter un dragon. Hélas, sa petite fille avait disparu un soir. Il l'avait cherchée. Seul. Personne d'autre ne s'en souciait. Et il la cherchait encore.
Se souvenant de son passé, qu'elle étaient aussi un enfant abandonné par déception, Mona se mit à pleurer en silence.

Miko ne put que constater les dégâts causés par son speech... sans réellement comprendre pourquoi.

Miko : Qu... hein ? M-mais non ne t'en fais pas, je m'en suis très bien sorti au final ! Regarde moi ! Et comme je t'ai dit tu vas pouvoir en profiter toi aussi ! Pas seulement pour Cléo ou les Enfers, mais aussi pour TES ambitions personnelles ! Tiens d'ailleurs, parle moi un peu de toi aussi ! Qu'est-ce que tu comptes faire de notre mariage-partenariat ?

Mona se repris peu à peu. Elle essuya ses larmes, elle resta un instant pensive, à regarder la route. Puis d'une voix aussi froide et tranchante qu'une larme d'épée laissée au dehors à Dalarna, elle répondit à la question.

Mona : Je ferai tout pour ne plus être un Ange, pour avoir des pouvoirs aussi sombres que ces idiots aux ailes blanches me fuiront. Et je les exterminerai jusqu'au dernier, même si c'est un enfant. Je veux qu'ils paient, pour leur méchanceté, leur intolérance et leur froideur. Ils regretteront un jour, j'en fais le serment. Et les plus horribles, je les torturerai.

Un sourire narquois apparu sur son visage.

Miko : J'aime cette idée ! Tant mieux, c'est l'objectif même des Enfers avec l'invasion des deux royaumes !

Une ombre d'indécision passa sur son visage alors que son sourire à lui faiblit.

Miko : Et... après ? Après la guerre, quand ils seront vaincus ? Qu'est-ce qu'on... tu feras ? Je ne connais pas trop la vie là bas, je ne sais pas ce qu'il se passera ici. On m'a promit de me laisser vivre ma vie comme elle était avant et ça j'aime assez bien. Mais toi ?

Mona resta muette. Et après ? Elle avait toujours pensé à ce but ultime, mais pas à un après. Quelle existence aurait-elle ? La laisseraient ils partir ? Elle était anatomiquement un Ange. Si ils venaient à disparaître, qu'en serait-il de son cas ?

Mona : Je...

Devait-elle faire la fière ? Mentir et inventer des projets fabuleux ?

Mona : Je ne sais pas si pour moi, il y aura un après. Je n'y ai jamais pensé. Je ne vois pas ce que je pourrai faire, où je pourrai aller...

Et cette idée la terrorisait. Etre abandonnée de nouveau.

Miko hocha la tête d'un air sérieux.

Miko : Je ne peux pas dire que je n'ai aucun doute sur ce qu'il va se passer. Même s'ils m'ont promis ça...

Le jeune homme soupira et croisa les bras derrière sa tête. Puis retrouva le sourire après quelques secondes.

Miko : Enfin, puisque tu es ma femme au moins je sais qu'on sera ensemble à ne pas savoir trop ce qu'on fera ! Enfin, tant que je ne suis pas ta prochaine cible~

Mona ouvrit la bouche, puis la ferma.

Mona : En fait... j-

Elle de tourna vers lui.

Mona : A ce sujet, j... non rien.

Et elle se remit à fixer les paysage. Bien sûr qu'il n'était pas sa cible mais elle pouvait bien essayer de jouercun peu !

Miko la fixa un moment et puis son sourire s'élargit. Il comprit. Mal. Et prit les mains de Mona entre les siennes.

Miko : Maintenant ça ne me gênerait pas d'être ta cible d'une certaine manière... J'aime savoir que je suis le centre d'attention d'une femme !

Il embrassa même ses mains avant d'attendre sa réaction.